Avec Wash the Sins Not Only the Face, Esben and the Witch tisse une toile sonore dense, éthérée, presque mystique. Ambiances sombres, voix spectrale, percussions hypnotiques : tout y est pour captiver les amateurs de climats introspectifs et post-rock hanté.
Mais voilà : malgré quelques morceaux marquants (Deathwaltz, Despair), l’album finit par se mordre la queue. Trop linéaire, trop homogène, il perd peu à peu de son intensité. On admire l’esthétique, mais on reste un peu à la porte de l’émotion.
Résultat : un disque beau mais inégal, plus atmosphérique que viscéral. Un 6.5/10 mérité pour une œuvre qui intrigue sans totalement convaincre.