Avec BIG TV, White Lies tente une reconquête pop, un brin synthétique mais soignée. L’ouverture est prometteuse, There Goes Our Love Again frappe juste, et la production globale est léchée, presque trop. On sent l’ambition d’un album-concept, mais le fil narratif reste flou, et plusieurs titres s’enlisent dans une certaine répétitivité (Mother Tongue, Be Your Man).
Heureusement, des morceaux comme Change ou Tricky to Love relèvent le niveau par leur efficacité mélodique et leur sincérité. Le groupe n’a rien perdu de son sens du refrain, mais semble ici brider ses élans pour rentrer dans un moule trop bien poli.
Résultat : un album agréable, mais qui manque d’aspérités pour vraiment marquer. White Lies maîtrise la forme, mais peine à rallumer la flamme.
Note : 6.5/10 – Beau, mais trop sage.