5
Pas mal
"Correct" est le mot qui me revient après les écoutes de cet album, avec sa pochette qui est mieux réussite que celle du dernier Dylan et qui pique un peu l'idée d'un certain Bowie aussi, titres...
Par
le 8 juil. 2013
7 j'aime
1
Le Graal pas si sacré : une ambition en demi-teinte
Avec Magna Carta… Holy Grail, JAY-Z visait haut : production somptueuse, guests prestigieux, messages profonds. Pourtant, derrière le vernis luxueux, l’album peine à convaincre pleinement. Ma note de 6/10 reflète cette sensation d’un projet solide… mais inégal.
La production, signée entre autres par Timbaland et Pharrell, est impeccable. Des titres comme "Holy Grail" ou "Heaven" imposent une ambiance forte, presque grandiose. Mais côté fond, le discours se dilue : JAY-Z jongle entre ego-trip, réflexions sociales et introspection, sans vraiment approfondir.
Certaines pistes brillent par leur justesse, d’autres semblent là pour gonfler la tracklist. Le flow reste maîtrisé, mais l’impact émotionnel, lui, varie trop. On sent une volonté de livrer un album-miroir de sa grandeur, mais le reflet paraît flou.
En somme, Magna Carta… Holy Grail est une œuvre ambitieuse, techniquement réussie, mais qui manque de cohérence et de souffle pour réellement marquer. Un moment de transition dans sa discographie, plus contemplatif que percutant.
6
Écrit par
Créée
le 18 avr. 2025
Critique lue 6 fois
D'autres avis sur Magna Carta… Holy Grail
7
Critique de Magna Carta… Holy Grail par Charles Creton
Faire une critique comparative avec Yeezus de Kanye West me semble être une erreur. Les deux frères ennemis surfent sur deux vagues bien distinctes. Alors que Kanye West tente d’épurer son Rap...
le 11 juil. 2013
5 j'aime
3
1
Critique de Magna Carta… Holy Grail par Shortlegg
Bien. Je ne recule devant aucun sacrifice pour écouter et m'étaler sur senscritique sur les albums hip hop. J'ai une demande à faire aux rappeurs qui sortent de tels albums. Stop. J'en ai plein le...
Par
le 8 août 2013
3 j'aime
3
Du même critique
9
Le pouvoir sous pression : politique en apesanteur
Battlestar Galactica (2004) n’est pas seulement une série de science-fiction, c’est un laboratoire politique sous haute tension. Si je lui ai mis 9/10, c’est parce qu’elle réussit à conjuguer tension...
Par
le 3 juin 2025
2 j'aime
8
Sous le soleil, la fuite et la fièvre
Amy Seimetz signe avec "Sun Don’t Shine" un road movie moite et haletant, où l’amour devient poison et la lumière du jour, une menace. Porté par une mise en scène sensorielle et oppressante, le film...
Par
le 30 avr. 2025
2 j'aime
9
Le bourdonnement d’un monde en péril
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un documentaire qui m’a profondément marqué : Des abeilles et des hommes, réalisé par Markus Imhoof en 2013. J’ai choisi de lui attribuer la note de 8,5 sur 10, et...
Par
le 30 avr. 2025
2 j'aime
