Lady Gaga
revient avec MAYHEM, album à la croisée des différents styles déjà expérimentés. S'ouvrant sur ses singles rappelant ses débuts, et se clôturant sur les ballades bien plus sentimentales, l'artiste retrace son parcours musical au sein de ce LG7. Initialement, j'ai eu du mal à m'immiscer dans la musicalité variable des différentes chansons ; mais une fois Vanish into you écoutée, j'ai été hypnotisé ! Merci pour le disco de "Zombieboy", l'électro de "Abracadabra" et surtout la douceur de "Blade of Grass" !
En l'écoutant régulièrement depuis sa sortie, je perçois sa volonté de rendre hommage à chaque artiste l'ayant inspirée : Jackson, Bowie, Swift, Daft Punk, et j'en passe. Gaga sait reprendre, s'approprier, sans jamais recopier mot pour mot : chaque performance live rend justice aux morceaux de l'album, même mésestimés, comme "The Beast que j'ai bien plus adoré depuis le Gagachella. Une œuvre personnelle, qui porte chaque artiste ayant forgé la grande Lady Gaga vers le haut.
En sortant cette nouvelle édition bénéficiant du disco de "Kill For Love" (10/10 pour moi) et de "The Dead Dance" mêlé au rock de "Can't Stop The High" (8/10 cette fois-ci) Mother Monster impose sa versatilité dans un album rempli d'espoir, malgré toute la fragmentation de sa personnalité qu'elle opère. Un classique musical instantané.