Katy Perry frappe fort avec PRISM, mais l’album, bien que prometteur, peine à aller au bout de ses ambitions. Loin du monde sucré de Teenage Dream, PRISM essaie de nous offrir une version plus adulte de l’artiste, vulnérable et touchante. Les ballades comme “Unconditionally” ou “By the Grace of God” dévoilent une facette plus sincère, plus humaine, mais parfois, cette profondeur se perd dans une production trop lisse, trop calibrée.
Les singles comme “Roar” et “Dark Horse” sont indéniablement efficaces, mais cette omniprésence de la pop commerciale noie parfois l'âme du projet. Chaque chanson a son éclat, mais l’ensemble manque de cohérence, donnant l’impression d’un patchwork où les belles idées se dissipent dans le mainstream.
PRISM est un disque de transition. Katy Perry cherche à grandir, à se réinventer, mais le résultat est parfois inégal. Il y a des moments de grâce, mais aussi des pertes de rythme qui empêchent l’album d’atteindre toute la grandeur qu’il pourrait avoir. C’est un projet sincère, mais qui aurait mérité plus de courage et de prises de risques.