Avec Standing at the Sky’s Edge, Richard Hawley prend un virage surprenant : fini les balades feutrées, place aux guitares saturées et aux ambiances psyché. On sent qu’il a voulu sortir de sa zone de confort — et ça, c’est plutôt cool. L’album démarre fort, presque comme un orage électrique ("She Brings the Sunlight" est un bon exemple), mais tout ne fonctionne pas à 100 %.
Il y a des moments où ça tape un peu trop fort, au point d’éclipser l’émotion. Pourtant, quand Hawley se pose ("Seek It", "Don't Stare at the Sun"), on retrouve ce qu’il fait de mieux : des chansons touchantes, pleines de chaleur et de nostalgie. Le mélange entre l’énergie brute et la douceur fonctionne bien, même si l’ensemble aurait gagné à être un peu plus varié sur la longueur.
En bref, un album honnête, un peu inégal, mais attachant. Il ne marque pas autant que ses chefs-d’œuvre plus classiques, mais il a le mérite d’oser. Et ça, ça vaut bien un 7.5/10.