Entre fantômes et lucioles : la lumière vacillante de Tales of a Grasswidow

CocoRosie n’a jamais vraiment suivi les sentiers battus, et Tales of a Grasswidow (2013) en est une preuve de plus. Ce cinquième album navigue entre poésie fragile et bizarrerie musicale, tissant une atmosphère singulière, à la fois douce et dérangeante. On y retrouve la signature du duo : harpe vaporeuse, beat box minimal, voix éthérées et instables, dans un univers sonore qui évoque autant l’innocence que la mélancolie.


L’album brille par moments — After the Afterlife ou Child Bride sont de vraies perles — mais l’ensemble peine parfois à trouver une cohérence forte. Certaines pistes touchent au cœur, d’autres s’égarent dans une expérimentation un peu trop abstraite. Pourtant, difficile de rester insensible à cette proposition aussi intime qu’inclassable.


Avec une note de 7.5/10, je salue la sincérité et la créativité d’un album imparfait mais attachant, qui laisse une empreinte floue mais persistante. Tales of a Grasswidow, c’est comme une luciole dans la nuit : fragile, étrange, mais terriblement vivante.

CriticMaster
7
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le 17 avr. 2025

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