Couleurs d'aquarelles, à quoi riment-elles ?


SPOILERS



Quelque part entre le noir des ombres, le blanc d'une prétendue nation arctique, le rouge d'une âme torturée et amoureuse, le bleu d'un enfer silencieux et les vastes étendues sous le soleil jaune or, chaque aventure du chat anthropomorphe John Blacksad se caractérise par une couleur prédominante.





Quelques part entre les ombres,



c'est le noir. Celui des démons du passé, et celui du terrible présent de notre héros noir et triste. Car cette simple enquête n'est qu'une longue chute pour John, qui, d'un jeune enquêteur fougueux et amoureux, devient un homme seul, très seul, trop seul. Comme si ça ne lui avait pas suffit de perdre l'amour, son amour perd la vie. Pour la première fois de sa vie, il plonge dans les méandres de la cruauté humaine autant que dans la dépression.


Les couleurs sont ternes, les ombres des statues et des pierres tombales sont pour un temps les seuls témoins de sa déchéance. Ironiquement, c'est au bout de l'ascension d'un gigantesque immeuble que, proche du bleu des cieux, il est contraint de renoncer à un principe moral élémentaire en tuant un homme incapable de se défendre, ou comment s'élever uniquement pour mieux retomber.


La fin témoigne cependant d'une ouverture assez paradoxale : entre les ombres de la nuit et les lumières chaudes des éclairages la ville, Blacksad s'apprête tout à la fois au pire de ce que la noirceur humaine peut donner et détruire, tout en étant entouré de jolies lumières qui annoncent quelques réconforts à venir.


Cette maestria artistique n'empêche toutefois pas quelques ombres au(x) tableau(x) : l'enquête progresse de manière très classique, faisant intervenir foule de personnages peu développés. Le tout est assez manichéen (encore que, la police soutenant un meurtre...) et sans autre ambition qu'un hommage au genre du polar. Reste que le graphisme est de toute beauté : bien que l'aquarelle donne un rendu très terne, cela est parfaitement voulu pour appuyer une ambiance très sombre. Juanjo Guarnido s'éclate à dessiner ces aquarelles, et nous le prouve avec des cases incroyables : on pensera à la scène d'amour où des centaines de roses volent en tous sens, ou encore au passage chez le fleuriste où l'ombre de John évoque très clairement Batman.





Arctic Nation



est blanc comme neige, contrairement à la majeure partie de ses personnages. La blancheur marque une opposition assez nette avec le précédent tome, mais en est la résultante logique.


Alors que précédemment, l'entrée dans le monde du polar se faisait par le biais d'une "simple" enquête pour meurtre, cette fois, c'est bien plus : notre chat ne doit plus seulement lutter face à un enfoiré de capitaliste, assez riche pour avoir la mort comme passe-temps, comme c'était le cas dans sa précédente aventure. Non, dès lors, le félidé se retrouve face à un contexte : affaire beaucoup plus complexe de résoudre une situation si le problème vient avant tout d'une idéologie raciste et d'une terreur généralisée. Une sorte de FN, constitué de membres du KKK, cherche dans ce tome à étendre son hégémonie dans un quartier où la peur des étrangers est de mise, surtout avec des vandales noirs et violents qui répandent une terrible image de leur ethnie (encore que bien moins hardcore que les extrémistes blancs).


En pleine ségrégation, notre ami Blacksad, qui se trouve être un noir au museau blanc, va devoir démêler les fils de l'enlèvement d'une jeune fille.


Et bon sang de bois que le progrès est phénoménal depuis Quelque part entre les Ombres ! Quasiment tous les personnages sont développés, humains et ambigus, et ce serait un euphémisme de dire que c'est compliqué en si peu de pages.


Déjà, l'évolution de Blacksad dans ce tome est tout à fait passionnante ! Le tome n'est pas blanc pour rien : le félin commence en effet à remonter la pente dévalée précédemment, se liant d'amitié avec le salace Weekly (personnage attachant et cartoonesque s'il en est, avec notamment la scène du bar qui est bien plus légère que le reste, le cadre s’attardant sur un "sketch" pendant un dialogue). Mais le blanc représente également la pureté fausse du mouvement raciste Arctic Nation, qui prétend purifier un monde qu'il souille bien comme il faut. Les rapports de force qui s'inversent entre Huk (le renard blanc) et Karup (l'ours blanc) sont tout à fait passionnants, et d'ailleurs le personnage de Karup a tellement eu une vie de merde que, même s'il l'a méritée, il attire presque la compassion. Entre uxoricide (meurtre de sa propre femme), pédophilie et autres joyeusetés, ces salopards pourraient sembler les coupables évidents d'une histoire qui s'arrêterait à dénoncer les mouvements racistes de cette période.


Sauf que c'est encore plus compliqué que ça : les apparentes victimes, Kyle et sa fille, sont, avec Jézabel, fille et épouse de Karup, elles-mêmes les instigatrices de cette affaire montée de toutes pièces dans un pur but de vengeance.


D'ailleurs, la façon dont Blacksad le déduit est absolument génialissime ! En effet, Weekly surprend Jézabel avec Huk en train de copuler et prend une photo. En voyant la photo, Blacksad voit la fourrure noire entre les seins de la fille, et en déduit qu'elle est métisse, qu'elle est la fille de l'ex-femme de Karup, et que c'est elle qui a assassiné Huk et tout manigancé ! Bien sûr cela est appuyé par les témoignages des autres personnages, du coup ça ne paraît pas tiré par les cheveux (contrairement à Jézabel en levrette... Pardon.) C'est certainement l'un des set-up/pay off (mise en place d'un élément anodin qui servira plus tard) les plus improbables et inattendus que j'ai jamais vu ! Merci Juan Diaz Canales pour ça.


En plus, l'aspect graphique est encore plus impressionnant que dans le premier tome. Les contrastes entre noir et blanc sont bien sûr de mise, avec encore une fois un hommage à Batman lorsque Blacksad est perché dans une gare désaffectée. On également le droit à un hommage aux films de monstre lors du passage dans le drive-in (cinéma en plein air). En plus, dès la première page, Guarnido introduit une notion de cadrage qui deviendra récurrente dans les tomes suivants : le travelling. En effet, les cases sont raccordées par l'idée d'un mouvement de caméra, ce qui donne une côté très storyboard et donc cinématographique. Notez également tous les éléments en arrière-plan dès les deux premières pages, comme cette affiche où des mains noires s'apprêtent à saisir des enfants, sur laquelle est écrit "Votez Républicains". Et puis lorsque Guarnido mêle les flammes à la neige et à la nuit... C'est d'une beauté à la fois froide et brûlante, Juanjo faisant preuve d'un talent monstrueux.


Et puis les dernières pages, avec des couleurs très "saturées", sont très surprenantes et très jolies : l'aquarelle ne paraît pourtant pas adaptée pour ce genre de couleurs vives, mais Guarnido a choisi une conclusion débordante d'espoir pour ce tome, entre des enfants qui vivent en paix et un Blacksad mort de rire, tout en leur donnant un aspect faux car trop coloré : toute cette gaieté et cette innocence ne reflètent pas la dure réalité du monde. En bref, avec son intrigue en béton et son graphisme de taré, ce tome peut-il seulement être dépassé ?





Âme rouge,



Alma roja... Rouge comme la passion, comme le sang, comme l'étendard communiste.
Ce tome a beau être moins irréprochable qu'Arctic Nation, il reste pourtant mon préféré de tous. Parce qu'après deux tomes relativement froids, ce troisième est un chef d’œuvre en ce qu'il est une explosion d'émotions. Plus que jamais, notre enquêteur chat se cherche (car chacun cherche son chat ?), et il se trouve qu'on apprend deux-trois trucs sur son passé : ça reste distillé avec parcimonie, mais on a des infos sur son enfance, son parcours scolaire, et surtout on sent enfin qu'il appartient réellement à un univers ; dans ce tome, il voyage, fait des rencontres, se positionne politiquement, tombe amoureux... Ah, Alma... Toujours avec si peu de pages, et au milieu d'une intrigue dense, Dias Canales développe une histoire d'amour incroyablement touchante entre deux personnages complices, complémentaires, et pourtant tragiquement séparés par les événements...


En plus de cette love story mignonne tout plein, la chaleur humaine est partout dans ce tome : on retrouve Smirnov (qui manquait à l'appel dans Arctic Nation), avec sa vie de famille et son rapport bien plus chaleureux avec John. On retrouve Weekly, toujours aussi marrant (cf la scène de l'irruption dans son appart', le regard au spectateur est juste énorme). On rencontre le père de substitution de Blacksad, Otto Lieber, ainsi que tout son entourage d'intellectuels communistes. Et presque chaque personnage, bon comme mauvais, à le droit à un développement (le singe scientifique juif est une grosse surprise).


L'intrigue est encore meilleure que les précédentes, puisque cette fois l'enquête, ou plutôt les diverses petites enquêtes, n'en sont pas le cœur mais des éléments parmi d'autres : plus que jamais, c'est le contexte qui cause les rebondissements et les éléments dramatiques. En pleine chasse aux sorcières (lutte anti-communistes durant la guerre froide), on est face à une dénonciation du gouvernement hostile et irresponsable, notamment face à la question du nucléaire. Les médias, les mouvements de foule et les opinions sont très importants dans ce tome, et au service d'un scénario de plus grande envergure qu'avant, avec des enjeux mondiaux autant que personnels, les Russes étant en passe de devenir un danger nucléaire.


D'ailleurs, le problème vient un peu de là : la résolution donnée à cette histoire me paraît trop cartoonesque. En effet, alors que les informations sur la conception de l'arme nucléaire vont être envoyés en Russie par le biais du tableau de Litvak, Blacksad, au lieu de détruire le tableau, change simplement l'étiquette pour qu'il soit envoyé en Australie et non en Russie. OK, mais si ils s'en rendent compte là-bas et qu'ils renvoient le tableau à bon port, hein ? Ce serait ballot tiens. Et tout ça juste pour donner une résolution plus légère et comique, ce qui est totalement déplacé. Pareil pour la mort de Litvak, qui est teintée d'humour noir, encore que ce soit moins dérangeant. Et, dernier petit reproche, les déductions finales du tableau et du projet d'abri anti-nucléaire semblent sorties un peu de nulle part. Blacksad est certes très perspicace, mais là c'est même plus crédible. Surtout qu'Otto Lieber aurait pu lui dire pour les tableaux.


Pour l'aspect graphique, je ne m'explique pas vraiment pourquoi mais j'ai un gros problème avec le visage de Blacksad sur la couverture : j'ai l'impression qui est moins détaillé et volumétrique que ce à quoi on a été habitué... Mais je n'ai vu personne gueuler là-dessus, donc c'est sûrement plus subjectif qu'autre chose. En dehors de ça, ce tome parvient à être encore plus riche esthétiquement que les deux précédents. Le passage du hibou dans la ville en ruines, qui représente toute la désolation dans l'âme du personnage face à l'échec de sa vie ; la scène de l'aquarium, avec ces poissons de toutes les couleurs qui s'entre-dévorent au milieu du bleu de l'eau ; l'essai nucléaire, que tout le monde regarde avec des lunettes pendant que Blacksad tourne le dos, montrant à la fois ces gens de pouvoirs qui se croient protégés des risques du nucléaire et voient le monde à travers le prisme de cette illusion de protection (ici, les lunettes) parmi lesquels se distingue Blacksad, à contre-courant, qui a conscience de l'horreur et ne veut pas la regarder, ayant trop souvent fait face à des choses horribles (la syntaxe de cette phrase est éprouvante)... Woah. Et je suis loin d'avoir fait le tour.


En bref, malgré ses défauts, un tome qui mélange toute la froideur des précédents avec beaucoup de chaleur humaine, tout en développant un univers et une intrigue beaucoup plus étendus : bien plus qu'une enquête, c'est une véritable aventure humaine aux accents politiques, comiques, tragiques, esthétiques... Et beaucoup d'autres épithètes.





L'enfer, le silence...



Le bleu du blues, de l'eau, et des larmes.


C'est qu'elles peuvent couler, car quelque part, ce tome est globalement celui de la régression. Bon, c'est le premier que j'ai lu, donc je garde pour lui une certaine affection... Mais c'est vraiment moins bon que les précédents.


Commençons par ce qui va bien : l'esthétique. Parce que là, waouh : toujours tant et plus de couleurs, notamment dans la scène du carnaval. Et également ce passage bien gore lorsque Blacksad tombe dans l'eau et a une vision des enfers, avec ces animaux mutilés, déchiquetés, dépecés... Incroyable.


Sauf que juste après, on a une page assez strange avec les familles heureuses de Faust et de Sebastian, ce qui semble une dernière vision plutôt bizarre, là où voir la vie de Blacksad défiler devant ses yeux aurait pu être un merveilleux moment esthétique. En fait, tout l'album est comme ça : les cadres sont souvent plus pensés en termes d'esthétique pure que de sens, ce qui est assez dommage.


Et l'intrigue est remplie d'éléments wtf comme pas possible : on sait rarement pourquoi Blacksad et Weekly se rendent d'un point A à un point B, ou alors c'est totalement par hasard. Et le personnage de l'ange gardien qui survient vers la fin (et également sur la troisième de couverture, lisez-les dans chaque tome, à part dans le premier il y a un bonus à cet endroit là) est une sorte de Deus Ex Machina totalement gratuit.


J'aime bien la réflexion sur la maxime de Sartre "L'enfer, c'est les Autres", mais c'est dommage que les thèmes de l'enfer et de la solitude soient à peine exploités, du coup. C'est quand même dans le titre.


En plus, on revient à une enquête bien plus classique, bien que le meurtrier soit en fait celui qui engage Blacksad, Faust Lachapelle, ce qui est plutôt inattendu (avec un léger goût d'Arctic Nation). Bon, ça reste peut-être moins simpliste que le premier tome, mais c'est tout de même moins riche que les deux et trois et en plus c'est globalement moins maîtrisé que n'importe quel autre volume.


Mais la révélation finale sauve le tout : il y a là une fort belle dénonciation des déboires de la médecine et de la science dont les scandales sont étouffés par les gens puissants. Et puis après tout, il est plutôt logique de plonger, au moins une fois dans la série, en plein cœur de l'univers du jazz, qui était présent par petites touches dans les trois premiers et ici est prédominant.





Amarillo.



Jaune comme un soleil radieux en été, comme l'or des champs de blé. Mais je paraphraserai Maupassant : parmi l'or des blés, il faut s'attendre à trouver le sang des coquelicots.
J'adore ce tome. Pas autant qu'Âme rouge, peut-être pas autant qu'Arctic Nation, mais c'est un vent frais considérable. Et aussi une histoire absolument horrible, dans le bon sens du terme.
Première page : Chad nage au milieu d'une lumière resplendissante. Il sort la tête de l'eau, qu'Abe lui refout aussitôt dessous en la tenant fermement. En une page, le ton est donné : de la violence totalement gratuite faite sur fond de couleurs chatoyantes.


Parce que dans ce tome, plus que jamais, le Blacksad cynique et désabusé cède généralement la place à un Blacksad plein d'illusions et d'espoirs, représentés par ces paysages splendides et ces couleurs toujours plus riches (la couverture est ma préférée de la série). En effet, notre chat favori se met en route depuis la Nouvelles Orléans pour un road trip qu'il pense être une détente salvatrice. Manque de bol, sa nature de justicier revient au galop, et il suffit qu'il s'interpose au milieu d'un conflit pour que tout se barre en couilles.


Ce tome, c'est juste la définition de la désillusion, tellement l'échec y est récurrent. Blacksad doit ramener une bagnole pour être payé ? On la lui vole et elle finit défoncée. Il promet de ne pas abîmer la voiture de sa sœur ? Elle finit à demi dans le ravin et bien amochée. Chad passe deux ans de sa vie écrire un roman ? Il abandonne l'idée de le publier. Neal et Blacksad deviennent bon potes ? Neal meurt. Et très franchement, c'est pour moi la mort la plus éprouvante de la série : elle est gratuite, inattendue, injuste, et fait suite au discours rempli d'espoir et d'envie de vivre d'un personnage auquel on s'est vraiment attaché... Je trouve qu'il n'y a rien eu d'aussi tragique depuis la disparition d'Alma ;(


Ce que j'aime également dans ce tome, c'est qu'on y retrouve des éléments d'Âme Rouge : là où Arctic Nation et L'Enfer, le silence semblent un peu à part, celui-ci développe toujours plus et le passé de Blacksad, et fait revenir des personnages des tomes précédents, à l'instar d'Abe ou du duo de flics. La chaleur humaine est de mise, bien qu'aux côtés de la froideur de cet univers, encore une fois pour le mieux.





CONCLUSION



Voilà, c'est ça Blacksad : l'une des plus grandes sagas de BDs ayant vu le jour, de véritables perles graphiques et scénaristiques, malgré quelques points noirs (mais pas de racisme, nous risquerions de retomber dans les erreurs du passé...). J'attends avec impatience le sixième tome. Quels sont vos pronostics sur la couleur dominante ? Je pencherais pour le vert ou le violet ^^ (Et je ne désespère pas de revoir Alma, encore que ses retrouvailles avec John feraient une magnifique conclusion à la série, qu'on n'espère pas si proche...).

Naskor
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le 4 avr. 2016

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Naskor

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