Marco prépare un livre.
Marco s’interroge après la mort de son père.


Le Combat Ordinaire continue dans le deuil avec toujours un fin dosage d’humour et de peines, d’espoir, de drame et d’humanité. Un éditeur séduit par son exposition décide de consacrer un livre à son travail sur le chantier naval et c’est le point d’ancrage de Marco dans ce deuil qui le trouble. Paternité, « renoncer à sa vie d’homme faillible pour devenir un fantasme qui n’aura droit qu’à l’erreur ». Entre psychanalyse et précieux petits riens du quotidien, entre interrogations obsessionnelles autour de la paternité et de la transmission toujours, Manu Larcenet continue son œuvre de l’inadaptation des aspirations humaines au gouffre gourmand des sociétés modernes, et met en avant l’essentiel, la simplicité, l’honnêteté.
« Il faut laisser passer la beauté et préserver ce qui est précieux ».


Le Combat Ordinaire continue de dépeindre cette génération inadaptée des trentenaires qui quittent l’enfance pour devenir pères et mères un jour, et s’interrogent sur le sens de la vie, perdus qu’ils sont depuis toujours et comprenant qu’ils le seront longtemps encore, sans autre espoir de cohérence dans le chaos que de savoir apprécier l’essentiel, Ce Qui Est Précieux, pour continuer malgré les regrets, les angoisses, le désespoir et la souffrance, à vivre.


      Matthieu Marsan-Bacheré
Matthieu_Marsan-Bach
8

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le 8 nov. 2015

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