Les masochistes confirmés qui suivent assidument mes méfaits vous le diront : j'ai tendance à juger un livre à sa couverture. Souvent à raison. Parfois à tort - et le cas échéant je m'en excuse platement, pétris de contrition et généralement ravi de m'être trompé. Mais je me trompe rarement. C'est ce qui fait de moi un critique-manga si exceptionnel.


Cet onanisme liminaire achevé, je me dois de vous dire à présent que j'ai redouté le pire rien qu'en lisant le titre «Les Gouttes de Dieu». D'autant qu'on entame la première de couverture avec un minet aux airs tragiques qui renverse le vin minutieusement.
Disons les choses clairement, j'ai cru que j'allais mettre le nez dans un yaoi. Aussi, devinez ma satisfaction lorsque j'appris qu'il ne s'agissait que d'œnologie et non pas d'analogie bien comprise. Les gouttes de Dieu, se rapportaient au vin pas à.... enfin, à force de m'éprouver à du licencieux gratuit, j'ai naturellement envisagé le pire.


Lire les Gouttes de Dieu, c'est aussi s'infliger des complexes lorsque l'on est Français. Contrairement à ce que pourraient penser mes détracteurs les plus acharnés, je ne bois une goutte d'alcool. Je n'ai même pas cette excuse pour justifier ce que je suis. Aussi, je suis un très mauvais Français en ce sens où, du vin, je n'en ai retenu que la fragrance humée par mégarde et le bruit du bouchon glané à l'envolée. Le Sang de la Terre, je ne l'appréhende que depuis les yeux, le nez, les oreilles et parfois la peau quand on me jette délibérément le contenu d'un verre au visage - ce qui m'arrive fréquemment et qui n'étonnera vraisemblablement personne. Moi qui suis un homme de goût (l'onanisme n'était pas achevé, j'ai menti), de goût, je n'en ai finalement aucun dès lors où il s'agit de s'imprégner du terroir liquide.
C'est chose amusante que de se dire et même de savoir que, ma prise de connaissance du monde de l'œnologie ne sera finalement passée que par les planches d'un manga. Shû Okimoto et Tadashi Agi ont tenté une expérience dont je dois bien admettre qu'elle fut concluante : ils nous ont initié au vin sans qu'une trace de rouge ne tacha leurs planches. Comme quoi, même sans avoir les assises sur notre sens du goût ou bien même notre odorat, l'art pictural seulement aura su se transcender jusqu'à tromper l'esprit. Pour arriver à cela, il faut avoir les crayons bien taillés.


C'est donc Shû Akimoto au dessin. Un dessinateur dont je n'avais jamais entendu parler et qui, je pense, est passé inaperçu alors qu'il s'accrochait à un style - daté pour l'époque - quand bien des auteurs transitaient vers les traits lisses et aseptisés. Ceux-là, je ne les ai que trop vomis et le contenu de mon estomac aura été dispersé ici et là dans mes critiques antérieures.
Le manga, ici, date de 2004. Son style, tiré des années quatre-vingt-dix - l'un des styles du moins - y présentait la brutalité des traits, présentement affinés, en y alliant un sens pointu du détail graphique qui disparaissait alors. Il s'évanouissait du moins, lentement et le début des années deux-mille, à ce titre, fut une période charnière durant laquelle s'opérait la substitution d'un nouveau style plus ou moins encore en vigueur à ce jour.


Ce dessin, qui ne m'a pas plus enchanté que désenchanté, m'a toutefois plu pour ce qu'il avait de plaisant. Oui, je l'apprécie pour ce qu'il a de «vintage» - bien que relatif - avec finalement à son compte la queue de comète d'un trait typique de la décennie quatre-vingt-dix. Et en réalité, ce style, qui ne se compromet pas avec l'âge et qui vieillit comme le bon vin (fallait que je la fasse, c'est fait, nous n'y reviendrons plus), il se perfectionne en douceur sans jamais céder aux travers des esquisses impropres que l'on doit à cette époque. En le lisant, j'ai retrouvé des soupçons du Bakuman des débuts avec un arrière-goût de Urasawa pour ce qui est du dessin uniquement. L'inspiration artistique, on ne saurait le nier, aura clairement été puisée chez Takeshi Obata. Puisée au point même que je jurerais que le manga a parfois été tracé de sa main.


L'histoire du manga s'amorce alors sur un schéma très classique qui commence avec une discussion passionnée sur le vin que personne n'a jamais dû avoir dans sa vie tant est elle s'adresse ostensiblement au lecteur. Le tout, avec le novice - la novice en l'occurrence - qui, après avoir été éconduite, se retrouve sauvée par l'expert-picrate improbable qui se trouvait au bon endroit et au bon moment. Je vais tempérer mon cynisme toutefois ; il n'y a finalement rien de si étonnant à retrouver un œnologue aussi érudit dans un restaurant justement attribué à la dégustation de vin. Soyons caustique, mais pas de mauvaise foi.
Ce personnage, on le remercie alors d'être intervenu. Serait-il venu un peu plus tard qu'on nous aurait raconté les pérégrinations d'une sommelière un peu gourde passée pour une conne auprès d'un client sans que cela n'appelle à une suite si ce n'est peut-être un licenciement. Ce qui, à terme, aurait pu déboucher sur un suicide au cyanure ayant alors pourvu le titre «Les Gouttes de Dieu» d'une signification toute particulière. Mais de cyanure il n'y a point, nous nous contenterons par conséquent du pinard.


Et dès le premier chapitre seulement, je devinais que nous allions retrouver tout ce que le genre manga, dans ses codes trop souvent étriqués, avait à nous offrir en guise de mise en scène nanardesque. Je riais déjà quand, estomaquée, la sommelière se pâmait de voir un œnologiste (à ne pas confondre avec un onaniste avec qui les grands crus n'ont pas le même goût) verser du vin dans un décanteur. Vous savez, ces mangas où tout ce joli monde fait «Ah !» ou «Oh !» devant des actes parfaitement anodins ; c'en est un.


La maîtrise et la maestria de Kanzaki ne tiennent pas tant à une expertise ou à un doigté particulier qu'à une forme d'alchimie dont l'ingrédient maître est la poudre de perlimpimpin. Il est fils d'œnologue comme Naruto était fils de Hokage, un certain sens de la logique, assez vicié mais coutumier du genre, nous indiquant dès lors que le personnage était doté de certaines dispositions naturelles. Obtenues au terme d'une initiation au vin très exigeante, j'entends, j'entends. Fils de néanmoins.


Nombreux sont les mangakas qui ont ce besoin irrépressible, qui confine même au pathologique, de mettre en scène toute forme de compétition de manière spectaculaire avec un fond qu'on devinerait presque martial. Tout est fait pour donner le sentiment que des vies sont en jeu alors que tout ce beau monde se murge à la gnole rouge. Non pas que je n'apprécie pas cela - d'autant que c'est ici réussi - mais il y a comme une redondance avec d'autres œuvres analogues.
Mais à chacun sa méthode pour tenir un public en haleine devant une dégustation de vin. Je ne jetterai ni la pierre, ni la bouteille aux auteurs pour s'y être adonné. Ils sont trop loin de toute manière.


Oui, la scénographie sera parfois poussée jusque dans ses plus ultimes retranchements comme cela a pu se faire dans un registre alimentaire plus tapageur. Se retrouver dans un champ de fleurs après une gorgée, quand on se laisse prendre par le procédé, on devine que cela implique que la mixture est divine. Mais un regard plus détaché, plus morne, en viendrait à supputer qu'on a mis du LSD dans le verre. On oublie décidément trop facilement la thèse du LSD.


L'amorce de l'intrigue, pour ce que j'ai de critique à formuler - c'est encore ce que je fais de mieux - est en tout cas réussie, sans pathos excessif malgré la relativité d'un drame instigateur. L'enjeu est là, le décor est posé, la quête - intéressante au demeurant - clairement définie, tous les ingrédients de la recette sont frais et les cuistots, avec leurs crayons, ont l'air de savoir ce qu'ils font. Pour une fois, je m'écrierai «Bon appétit» sans ironie et sans régurgiter un fond de haine macéré dans la médiocrité goulument avalée avant de me revenir au bord des lèvres.


Que cela soit dit en passant néanmoins : la querelle entre fils légitime et adopté me rappelle immanquablement Phantom Blood. Avec moins de vampires cela dit.


En dépit de l'implication des auteurs pour les descriptions qui nous assaillent, il est malaisé que de retranscrire parfaitement l'idée d'une saveur bien spécifique à un lecteur. Pas à moins d'imbiber les pages en tout cas. Le parallèle avec Beck et le registre musical m'apparaît pertinent. De même que partager des sons sur planches est un pari risqué - et perdu d'avance - placer la focale sur le sens du goût concourt à handicaper l'œuvre. Pour moi qui ne bois pas d'alcool, l'œnologie telle qu'elle est pratiquée ici m'apparaît comme un discours en langue étrangère. Ça a l'air palpitant... mais encore faut-il avoir un pied dans le milieu pour s'en imprégner entre ces pages.
Cependant, sans présumer ni spéculer, j'en viens à envisager que si, d'aventure, j'avais ce qu'il fallait de culture gastronomique pour savoir ce qui était bu, j'aurais vraisemblablement pu retrouver le délice dans les descriptions rapportées dans l'œuvre. Si des alcooliq... des gourmets dans les commentaires pouvaient me confirmer ou infirmer ce ressenti, je leur en serai reconnaissait.


Très riche de culture, le manga cherche à associer une imagerie spécifique - notamment des peintures et des musiques - à un goût défini. C'est louable. Vain, (pas de jeu de mot, non), mais louable. Il faut que ça soit imagé pour nous parler, le support, comme qui dirait, y prédispose pas mal. Et malgré certaines exagérations - certaines seulement - je dois dire qu'on peut s'y laisser prendre assez facilement.


J'ai le sentiment, en lisant ces dégustations, de me soumettre au supplice de Tantale. Ce monde qu'on me présente à moi est à portée de main, mais cette main le traverse sans pouvoir s'en saisir. Je n'irais pas dire qu'il s'agit d'un manga de niche destiné aux initiés seulement - ça ferait bien peu de monde - mais j'ai le sentiment qu'on ne pourrait pas l'apprécier à sa juste valeur à moins d'avoir des connaissances en la matière.
Le porc critique que je suis me plains qu'on jette ici de la confiture au cochon. Cette confiture, j'ai beau m'en goinfrer, jamais je n'aurais les papilles pour faire honneur à son goût.


Je revis ainsi les heures de gloire d'Hikaru no Go. De même que l'on jouait au Go sans voir de Go, on boit du vin sans que l'arôme ne nous chatouille narines ou papilles. La proximité avec les dessins d'Obata aura d'ailleurs lourdement contribué à me faire réaliser cette quasi-parenté que l'on devine au phénotype de l'œuvre.
Voilà en tout cas un manga qui m'aura rappelé une certaine scène du film Le Souper autour du cognac.


On se laisse prendre par l'intrigue finalement. Car intrigue il y a et, elle reste intelligemment écrite. Jamais elle n'avance avec ses gros sabots et donc, jamais on est tenté de reculer. Pas avant longtemps en tout cas.
Ladite intrigue est certes bateau, gentillette en un sens, avec une successions d'objectifs mineurs pour compléter une quête majeure. Résumer la trame par écrit de manière exhaustive ne prendrait finalement pas plus de deux pages, mais la vivre, en revanche, avec des dessins joliment brossés et un rythme maîtrisé, c'est finalement un plaisir qui s'apprécie nonobstant les saveurs relatées.


Et puis, ça n'est jamais trop didactique ; il se trouve toujours une nuance de légèreté pour édulcorer l'épaisseur d'un texte parfois omniprésent. Toutefois, le sujet commence à se tarir au bout de vingt (pas de jeu de mot) volumes et on compense l'absence de matière avec davantage d'intrigue. Oui, les auteurs ont coupé leur nectar avec de l'eau tiède. Ça se sent. On sent en effet très vite que le texte prend le pas sur le reste au point d'être redondant, excessif et répétitif.


Oh, sinon ! Après le cancer du pancréas très tôt dans le manga, la tumeur du cerveau arrive en embuscade. Une tumeur qui, bien qu'ici bénigne, altère le sens du goût et de l'odorat. La tuile. Voilà que la machine à drames sur-mesure est enclenchée et qu'elle commence à fumer. Et elle n'en finit pas de turbiner alors qu'en rentrant chez lui, par hasard, Kanzaki tombe sur un restaurateur qui cherche à jeter son vin suite à une simili-tragédie digne d'une télé-novéla (avec un cancer en toile de fond encore). Même dans un MMORPG les quêtes sont mieux amenées et plus variées.
Et vous ai-je parlé du père des deux sommeliers jumeaux qui n'avait plus que six mois à vivre ? Je sais que depuis Hiroshima, l'uranium tout ça... mais quatre cancers en deux volumes, c'est un ratio que je trouverais élevé même dans un manga qui traiterait d'oncologie. Ou alors, ça devrait quand même alerter pas mal de monde sur ce qu'impliquent les Gouttes de Dieu quand on prend pour habitude de les déverser par bouteilles entières dans le gosier. D'autant que ça nous poursuit jusqu'à la toute fin avec la révélation d'un ultime cancer du pancréas chez un personnage secondaire.
(À la décharge des auteurs, le quatrième cancer était fictif). Mais quand ça n'est pas le cancer, c'est l'amnésie, avec là encore le scénario de télé-novéla dont j'avais deviné l'issue sans user de trop de clairvoyance. C'est d'ailleurs bien la première fois que j'ai vu quelqu'un retrouver la mémoire en se soignant au Chambole-Mussigy. Mais la médecine, au regard des événements récents, se sera montrée si expérimentale que je ne m'abaisserai cette fois pas à juger.


J'ai dit finalement peu de choses des personnages jusqu'à présent car je n'ai rien relevé les concernant, ni en bien ni en mal. Ils correspondent à des rôles, ils les incarnent d'ailleurs à merveille, mais s'en tiennent à ces rôles uniquement. Ils sont bien placés dans l'intrigue comme pourraient l'être des pièces sur un échiquier. Il n'y a chez eux ni motif à se plaindre de leurs frasques, ni de quoi s'enthousiasmer de les retrouver. Fonctionnels, voilà ce qu'ils sont. C'est une forme de fadeur en soi. Une qui s'accepte aisément à la lecture mais qu'on déplore à la longue sans se scandaliser pour autant.


Les dieux du vin sont mentionnés pour accompagner les frasques de la trame. Ça me fait comme des impressions de «l'âme des cartes», des impressions qui prennent aux intestins. Au pancréas même. La poudre de perlimpimpin se distille soudain à haute dose, et ça fait tousser.


La plupart des mystères œnologiques se règlent par un «Une fois, mon père a fait ceci avec le vin !». C'est à se demander pourquoi nous n'avons pas suivi les aventures du pater pour commencer.
L'ouvrage est bien documenté mais finalement trop documenté. On croule et se noie sous les références qui nous tombent dessus en cascade à longueur de chapitre plutôt que d'être versées avec parcimonie de chapitre en chapitre. Elles sont si nombreuses ces informations qu'on n'a pas tellement le temps d'assimiler de nouvelles données en ce sens où celles-ci grouillent tellement que l'effet de masse fait qu'elles deviennent chacune indistincte. Au milieu de toutes ces histoires qui s'enchevêtrent dans le récit, on s'en désintéresse graduellement.


Le vin de l'esprit tiré d'un puits d'un temple bouddhiste, ça aussi avec les dieux du vin, c'est un peu corsé. L'eau de la Vie de la tour Karine me paraît plus vraisemblable. Et puis, entre nous, quand les protagonistes en sont à chercher plus tard du vin dans le désert.... on sait que l'on est allé un peu loin. Trop loin.


Au regard de sa longueur finalement trop considérable, Les Gouttes de Dieu est une œuvre dont on peut dire qu'il y a de la variété dans la redondance. Même si les répétitions ne sont pas non plus flagrantes et scandaleuses, le récit bégaye.
Les sous-intrigues pléthoriques, à force de se multiplier, deviennent finalement aussi fascinantes que des fillers d'anime.
D'autant que la cuvée tourne à l'overdose de figurations graphiques allégoriques à mesure que l'intrigue se poursuit. Ça se rapproche de Food Wars sans non plus se compromettre jusqu'à la même latitude.


Et puis surtout, cette trame classique avec le riche snob qu'il faut savoir remettre dans le droit chemin à terme parce que gnagnagna, l'amitié, le pinard, les bons sentiments et mon cul sur la commode. C'est téléphoné et à force, je raccroche.
Au fond, il n'y a rien d'étonnant à dire d'un manga sur l'œnologie qu'il finit par nous saouler.


Quarante quatre volumes pour du pinard, même bien aménagés avec des sous-intrigues qui ont finalement plus à voir avec une épopée sentimentale que l'œnologie ; on finit par trouver le temps long. La cuvée ne tourne pas au picrate ni même au vinaigre, mais on se lasse de la même dégustation répétée ad nauseam sur un temps aussi prolongé.


Et finalement, Les Gouttes de Dieu s'achèvent sur une conclusion sans âme ni saveur, délivrant juste ce que l'on pouvait et peut-être même, ce qu'on devait en attendre. C'était une croisière finalement. On s'y plaît, ça dépayse, ça change et, à de nombreux égards, ça ravit. Mais à la longue, on s'emmerde au point de vouloir lire le manga à raison de quatre pages par seconde pour atteindre bon port plus rapidement.
Le cœur de l'œuvre tient à la documentation autour du vin et la manière dont ces informations sont distillées dans la trame pour mieux en irriguer les veines. Mais quand l'irrigation vient à se tarir, le corps blêmit et s'agite bien moins. Le spectacle est moins avenant.


Les Gouttes de Dieu n'ont que trop plu à verse. Oui, buvez-les avec modération.

Josselin-B
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le 12 déc. 2021

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Josselin Bigaut

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