le 16 nov. 2012
Le cas édifiant de nos semblables
Vaniteux, imbu de sa personne, méprisant, nombriliste, intolérant, impatient, intransigeant sauf avec lui même, paresseux et associal… Wilson, le dernier-né de Daniel Clowes est-il totalement...
Arrivé à la première page de ce Wilson je me dis que la chute est un peu nulle : un type dit qu'il aime tout le monde et dans la dernière case, il fait exactement l'inverse. Et le concept de cette bd est un peu comme ça : chaque planche raconte la vie de Wilson (avec des changements de style, parfois naïfs, parfois réaliste, parfois entre les deux) et se termine par une chute complètement pourrie, téléphonée, moisie, etc... Comme si Clowes voulait nous dire que cet artifice était totalement vain, ce côté "vous savez, dans la vie, il n'y a pas de chute."
Wilson raconte donc la vie d'un personnage complètement mysanthrope, qui passe sa vie à parler à des gens inconnus pour les "connaître" alors qu'il en profite juste pour parler de sa vie et imposer son point de vue. Et il vit des trucs, petit à petit : il retourne dans sa ville d'enfance suite à la maladie de son père, renoue avec son ex-femme.
Et je n'ai pas trop accroché. Alors, certes je comprends l'idée de raconter une vie de loser par petite tranches parodiant les bds en une page, mais du coup, cela donne une prévisibilité au récit : on sait qu'à la fin, c'est l'inverse de ce qu'on vient de lire qui va se produire ou on va avoir le droit à un rebondissement un peu nul.
Ou alors, c'est peut-être que je n'ai pas accroché à l'histoire ? Faudrait voir. Une version filmée de ce récit vient de sortir aux USA (je l'ai appris en écrivant cette critique) je serais curieux de voir ce que ça donne.
Créée
le 2 mai 2017
Critique lue 452 fois
le 16 nov. 2012
Vaniteux, imbu de sa personne, méprisant, nombriliste, intolérant, impatient, intransigeant sauf avec lui même, paresseux et associal… Wilson, le dernier-né de Daniel Clowes est-il totalement...
le 14 avr. 2019
À mi-chemin entre le récit linéaire et les gags indépendants, Wilson se présente comme une critique acerbe de la société dans ce qu’elle a de plus grossier par le regard cynique et misanthrope du...
le 11 mars 2012
Le gag est dur, ciselé et donne des claques dans la gueule. Présent généralement dans la dernière case, on s'y attend pas et y a plaisir un peu vicelard à rigoler de cette vulgarité, cette méchanceté...
le 12 janv. 2023
Un Chien Andalou faisant parti d'une liste de films à voir qu'avait ma copine, je l'ai donc revu. Et c'est limite un passage obligé dans les études sur le cinéma. (Le film était gratuit sur YouTube à...
le 7 sept. 2023
Ce film m'a énervé ! Et pour le coup, je m'aperçois que celui-ci m'a presque autant énervé par ses intentions de réalisation que par son propos lui même. Du coup, au lieu de faire une partie...
le 22 oct. 2016
Ce film fait partie de mon "rattrapage culturel version....heu.... non...." En fait, il ne fait partie d'aucune de mes listes de rattrapage de films. Bizarre, j'étais certain qu'on me l'avait...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique