Alice bosse pour un magasine branché au titre accrocheur : « Rebelle ». Ambitieuse, compétente, un tantinet tatillonne et agaçante, elle a tout pour reprendre le job de rédactrice en chef. Sauf qu’elle est un peu coincée, caractère qui n’est pas très « tendance » dans les locaux du canard.
Comme Alice est intelligente (et un poil calculatrice), elle comprend que sa promotion est compromise à moins de briser rapidement cette image qui la dessert tant. Aussi, lorsque le hasard lui fait croiser la route de Balthazar, un jeunot de vingt-ans son cadet (d’où le titre du film), la working girl décide-t-elle de se taper le môme qui la dévorait des yeux. Et de le faire savoir.
Après avoir délaissé sa veste de flanelle pour un blouson de cuir, la belle Alice va exhiber son nouveau jouet et tenter de se donner un genre plus agressif…
Vingt ans d’écart est une nouvelle comédie romantique. Pas la plus désagréable qu’une autre. Pas la meilleure non plus. Je suis habituellement bon public pour le genre mais la sauce a cette fois un peu de mal à prendre. Pas toujours très fin. Des ficelles souvent un peu épaisses. Pas mal de poncifs. Et des acteurs pas très convaincants. Une Cendrillon pas aussi glamour que ça et un Prince Charmant décidément fort niais. Mais un film qui se laisse toutefois regarder, avachis sur le canapé un soir de pluie.