On s'était dit rendez-vous...

Le film qu’on attendait mais qu’on attendait plus tellement ça paraissait improbable. Et pourtant, il est là.

23 ans après 28 jours plus tard. 18 ans après 28 semaines plus tard. SURTOUT 6 ans après le dernier film de Danny Boyle, Yesterday.

Bon, on va arrêter de compter les années. Qu’est-ce qu’il vaut ce film de mort-vivants ?!

Je me contenterai déjà de dire que nos chers Danny Boyle et Alex Garland avec leur saga « 28 plus tard» marchent dans les pas de notre cher George A. Romero avec sa saga « des morts vivants ». Que l’on peut d’autant plus mettre en parallèle avec l’évolution des zombies dans ce film.

Je pense surtout à cette scène dans un bus qui va en faire gueuler plus d’un. Mais c’est pas possible ?!!!! C’est quoi ce délire ?

Soit cette scène va vous faire décrocher du film soit comme moi vous serez intrigué par ce parti pris.

C’est sûrement une idée d’Alex Garland. Il est fou ce mec. Depuis son Dredd, Annilhation, Ex Machina, Men, Civil War, vous devriez le savoir !

2ème chose importante :

Le film a vraiment été shooté à l’Iphone. Et ça se voit !

Si vous aviez été perturbé par « 28 jours plus tard » filmé avec une caméra Canon XL-1 toute pourrave, vous n’êtes pas prêt pour ce qui vous attend ^^

Vous vous prenez les tronches des acteurs en pleine gueule avec des distorsions en veux-tu en voilà. Vous avez souvent l’impression que le caméraman est bourré.

Et pourtant…

Le résultat est fabuleux. L’immersion dans cette œuvre est d’autant plus réussie car le réalisme est renforcé par ce format. Il y a une vraie ambiance aussi puissante que dans le 1er. Le montage tout du long aide vraiment à rendre tout cela fluide. Et les paysages d’Angleterre sont à couper le souffle.

Ce n’est pas une pub pour l’Iphone (comme s’il en avait besoin) mais une véritable expérience visuelle.

Un mot sur l’histoire : la famille, c’est important. L’amour filial, c’est beau :-)

On voit un peu l’évolution de ce qui reste de cette partie du Royaume-Uni après l’épidémie suivie de la quarantaine. On attend d’en voir plus.

Le film se concentre surtout sur le parcours du jeune Spike (joué très justement par Alfie Williams) qui s’aventure sur les terres désolées. Il sera mis à l’épreuve plus d’une fois et pourtant ce qui en ressort c’est surtout de l’impuissance. Comme quasi à chaque film de Danny Boyle, le protagoniste subit les choses. Il est emporté par les évènements et nous emporte avec lui émotionellement.

Côté casting, on a droit à un Aaron Taylor-Johnson toujours classe, toujours badass, toujours beau gosse comme on aime. En plus, en bon père de famille. Toujours plus.

J’espère que Jodie Comer va s’en remettre…

Ralph Fiennes vole la vedette dès son apparition. Normal, c’est un des meilleurs acteurs britanniques. Et oui, toujours. Il a vraiment une apparence de dingue. C’est ce genre de personnage à moitié fou/lucide que j’adore dans les univers post-apo.

Pour Jack O’Connell, c’est un beau gosse aussi. J’étais très content de voir sur la fiche casting l’acteur principal de Invincible. Excellent biopic. Mais n’allez pas voir ce film pour lui car

Donc très grand film de zombie. Surtout très grand film post-apo. C’est une expérience incroyable en salle. Mon film préféré de l’année 2025 s’il n’est pas devancé par un certain super-héros…