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Après une bande annonce fort alléchante et atypique, j'ai vu le troisième et nouveau volet de la saga post apocalyptique "28". 28 ans après que le virus de la Fureur ai été relâché dans le monde, on va suivre cette fois le bout de vie d'une communauté de survivants en Angleterre (pour le coup le pays n'a pas réussi à endiguer la menace et se trouve livré à lui même, entièrement mis en quarantaine). Une communauté qui a le luxe d'être sur une petite île que seule une route sépare du continent, route qui se retrouve immergée tous les jours et se dévoile uniquement quelques heures, permettant aux survivants d'aller chercher de quoi faire tenir leur communauté.
Pensant qu'initialement nous allions avoir Aaron Taylor-Johnson comme personnage principal, c'est tout l'inverse car c'est le jeune Alfie Williams (qui joue son fils appelé Spike) qui est au coeur de l'intrigue. Rite initiatique du père envers son fils (et pas seulement son père), c'est le monde violent, barbare et pourtant humain qui s'offre au jeune Spike, trop jeune mais qui va devoir grandir par la volonté des événements. La narration nous amène à suivre un périple semé d'embûches, de séquences marquantes et choquantes (le film est interdit aux moins de 16 ans et c'est pas pour rien). Le jeune Spike n'a d'autres choix que d'apprendre vite les leçons dans un monde laissé à l'abandon, où des comportements humains côtoient des comportements étranges voire dérangeants. Pas adaptés du tout au jeune Spike en somme. En même temps dans un monde où pour survivre il faut agir comme un adulte, faire son deuil et passer rapidement à autre chose, on ne peut que se sentir perturbé face à tout ce qui se présente au jeune adolescent. La réalisation qui s'éloigne de la propreté habituelle des codes du cinéma nous donne une caméra toujours en mouvement, en observation, avec des cadrages manquant de stabilité et suscitant une tension permanente.
Alors même si j'ai trouvé Spike souvent agaçant, comme ce gosse un peu stéréotypé qui ne peut s'empêcher de faire des mauvais choix (car il ne peut saisir les tenants et les aboutissants de chaque situation), et même si parfois le film de Danny Boyle part en roue libre sur quelques séquences WTF avec des musiques rock, "28 ans plus tard" reste un sacré film de par sa proposition globale qui sort des sentiers battus. Il divisera s'en est certain, mais on ne peut pas dire que c'est un mauvais film.
Créée
le 28 juin 2025
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