Télé-zobbies
Vingt-trois ans après « 28 jours plus tard », « 28 ans plus tard » commence par une première régression. Alors que son prédécesseur, « 28 semaines plus tard », s’achevait sur l’arrivée du virus en...
le 18 juin 2025
74 j'aime
4
Plutôt une bonne surprise.
Un ton bien différent des deux premiers opus , moins speed, plus intimiste. Les infectés sont toujours là ( on connaissait les très véloces mais d'autres, beaucoup plus " terre à terre" font leur apparition) mais ils ne sont pas omniprésents. Ils servent un propos : Un jeune garçon est amené par son père à accomplir un rite de passage à l'âge adulte. Ce rite implique d'aller liquider des infectés sur le continent et est porté par un père soucieux de faire de son fils un héros. Le modèle porté par ce père pourtant aimant, n'implique pas de questionnement moral. Or, il en faudrait. Car ces infectés ont évolué et semblent ébaucher, pour certains, une structure sociale et relationnelle, certes primitive mais humaine. Les éliminer relèverait donc du meurtre. La richesse de cette thématique qui renouvelle le sujet des 2 premiers opus, n'est cependant pas totalement exploitée et c'est dommage. Il paraît vraisemblable, au vu de l'épilogue du film, que d'autres opus viendront qui permettront, je l'espère, d'exploiter ce filon.
Au retour de l'expédition, le regard que porte le fils sur son père va se modifier , permettant ainsi à la mère, malade recluse et alitée, de prendre sa place auprès de son garçon. Certes, le ressort scénaristique qui amène mère et fils à prendre le large, est un peu grossier mais il permet d'amener de longues séquences quasi oniriques, brassant les thèmes du deuil et du droit à mourir dans la dignité. Très surprenant. Un Ralf Fiennes, crâne rasé et corps passé à la teinture d'iode, incarne un passeur d'âmes, mi médecin mi colonel kurtz ( Apocalypse now), tout à la fois compatissant et inquiétant.
L'épilogue permet de boucler sur la séquence d'ouverture et ouvre des perspectives sur une très probable suite.
Le film a cependant ses défauts : les inserts de vieilles images d'archives ou de films sur les valeurs guerrières ou belliqueuses , sont lourds et redondants. On aurait facilement pu s'en passer. Idem, pour le personnage du soldat suédois ( et de son unité) qui n'apporte pas grand chose au récit et qui même " casse" en son milieu, l'unité du film. Idem pour l'épilogue Ninja surprenant et décalé, très K.pop avec retour inattendu d'un personnage entrevu au début du film. On a le sentiment d'avoir fait un virage en épingle et de se retrouver dans un autre film...
Dommage également que le thème musical, très réussi et lancinant, des premiers films n'ait pas été repris...
Côté acteurs, rien à dire... le jeune Alfie Williams et Jodie Comer sont très bons et convaincants. Quant à Ralf Fiennes.... eh bien, c'est Ralf Fiennes !
Créée
le 10 juil. 2025
Critique lue 6 fois
Vingt-trois ans après « 28 jours plus tard », « 28 ans plus tard » commence par une première régression. Alors que son prédécesseur, « 28 semaines plus tard », s’achevait sur l’arrivée du virus en...
le 18 juin 2025
74 j'aime
4
Vingt-huit ans plus tard, l'Europe continentale est parvenue à éradiquer le fameux virus mais la Grande-Bretagne et ses survivants sont laissés à l'abandon de leur quarantaine.Sur une petite île...
Par
le 18 juin 2025
40 j'aime
9
Aujourd'hui cela fait 28 ans. Ou peut-être 22, je ne sais pas.De toute façon, depuis ce temps-là, tout est parti en vrille. C'est le retour au Moyen-âge, voire carrément à celui des hommes des...
le 20 juin 2025
32 j'aime
49
Une famille dans l'écrin vert d'une île amazonienne....vie âpre au plus près de la nature, la touffeur des arbres, la chasse, la pêche et l'eau du fleuve, partout, tout le temps, qui amène les...
Par
le 11 août 2025
Plutôt une bonne surprise.Un ton bien différent des deux premiers opus , moins speed, plus intimiste. Les infectés sont toujours là ( on connaissait les très véloces mais d'autres, beaucoup plus "...
Par
le 10 juil. 2025