Moi qui ne suis pas du tout fan de films de zombies, me voilà malgré tout pris au jeu. J'ai tenu jusqu'à la fin, malgré un début façon série Z des plus classique et gonflant. Nous avons cependant droit à des scènes impressionnantes d'un Londres dévasté et désertique. Et puis petit à petit, l'histoire s'installe et les scènes d'action s'enchainent, crescendo jusqu'à l'issue du film, et nous avons finalement passé un moment agréable et ...décontaminé.
== Ce qui suit dévoile des moments clés de l'intrigue ==
Situé entre le film d'horreur et le film de fiction post-apocalyptique, 28 jours plus tard raconte avant tout l'histoire d'une situation de survie. Boris Sagal avait déjà abordé le même sujet en 1971 avec The Omega Man (Le Survivant) avec Charlton Heston. Autant dire que l'idée n'est pas nouvelle, et elle a même parfois profondément inspiré les scénaristes, comme l'idée d'un appartement fortifié situé au sommet d'un immeuble. Le seul petit "plus" offert pourra être un semblant de morale qui transpire sur la fin du film. Morale qui tentera de nous faire comprendre que, même lorsque l'on est confronté à un danger l'homme peut être, lui aussi, un danger potentiel.