The gentlemen !

Aprés un Aladdin où l'on sentait un Ritchie étouffé, suffocant, revoici le britannique. Et il reprend son souffle, revit, se fait plaisir, et nous fais plaisir !

Mickey Pearson fait dans la vente de Marijuana depuis des années. Il a sa place dans le milieu, mais il s'est lassé. Il veut se retirer et revendre tout son empire. Ce qui va déclencher une véritable guerre à Londres...

On pourra toujours reprocher à Ritchie de faire du Ritchie, ni plus ni moins. Le bonhomme retrouve en effet ici son style propre : un film de gangsters, raconté par des flash backs, avec une mise en scéne parfois tape à l'oeil, et le sens de la réplique qui claque, de l'humour qui touche. Et si The Gentlemen ne restera pas comme un chef d'oeuvre du cinéma, il procure un plaisir fou. Déjà parceque son casting semble s'éclater, et que tout est réunis pour que l'on regarde les personnages évoluer sans avoir envie que ça s'arrête.

Le temps passé devant The Gentlemen passe à tout vitesse. Il ne faut pas chercher des thémes particuliers étudiés, mais plutôt y voir un divertissement de grande qualité. Et ce même si le réalisateur s'autorise quelque joli tacle, souvent frontal, envers le systéme de production à l'origine de ses plus gros ratés. Alors c'est des fois un peu trop méta, et ce n'est pas parfait. Mais quel pied !