C'est de façon quasi unanime que les critiques, dithyrambiques, parlent de The Master comme d'un chef-d'oeuvre absolu. Lorsque j'y suis allé avec un pote, j'étais donc d'autant plus confiant que Paul Thomas Anderson a dans sa filmo un film que j'adore (le génial Magnolia) et un autre qui m'avait beaucoup impressionné au cinéma (There will be blood).
Je pourrais dire que je suis tombé de haut, mais dans un tel contexte ce qui s'est passé relève carrément de l'accident industriel. En effet, alors que le film dure près de 2h20, mon pote et moi en sommes sortis au bout d'1h40 : l'ennui nous a pris aux tripes passé le premier quart d'heure et au bout d'un moment nous avons tout simplement renoncé à comprendre quoi que ce soit à ce (très très) long métrage que nous n'avons jamais vraiment vu démarrer tant ce qu'il raconte nous a paru aussi insaisissable qu'inintéressant.
Voilé typiquement ce qu'on appelle "passer à côté d'un film" !