La Souricière
Marta est l’infirmière de Harlan, le patriarche de la famille Thrombey vivant dans un manoir. Un soir où toute la famille est réunie, Harlan est retrouvé mort la gorge tranchée. Ce qui semble s’apparenter à un suicide ne l’est pas forcément pour Benoit Blanc, le détective chargé par une source anonyme de seconder la police et mener l’enquête.
Le voici donc ce huis-clos rappelant Agatha Christie. Quelque peu sceptique au premier abord, les premières critiques unanimes me poussèrent à tenter l’expérience. Je les remercie.
La première séquence donne tout de suite le ton: une atmosphère digne de Poirot mélangée à Downton Abbey. Et tout du long, ce style ne nous quittera pas.
Autant après 45 minutes, l’on pense connaître la vérité, autant la force du montage et de l’écriture exquis nous promènent, semblant nous abaisser au niveau de cette famille, puis nous captivent par un élément contradictoire pour finalement nous bluffer sur l’issue et l’erreur commise par la personne coupable dont l’interprète s’avère brillantissime. Les deux heures 10 de film passent à toute vitesse et mon titre, n’ayant aucun rapport avec la pièce éponyme, illustre à merveille cette faille.
A recommander vivement...