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Le tensiomètre au plus bas (...) ça vous hérisse autant le poil qu’un épisode d’Inspecteur Derrick.

Lorsqu’un missile (de provenance inconnue) se dirige vers les États-Unis, une course contre la montre s’engage pour déterminer qui est le responsable et comment agir…


Kathryn Bigelow est de retour avec un thriller milliaire qui atterrit directement sur Netflix et l’on comprend mieux pour quelle raison ce dernier a échappé à une sortie en salle, tant ce film s’avère long et contemplatif.


Filmé en temps réel, façon "24 heures chrono", on suit l’attaque imminente d’un missile nucléaire lancée à toute berzingue sur l’Oncle Sam. Dit comme ça, ça envoie du lourd et on se dit que l’on va s’accrocher à notre siège (ou plutôt, à notre canapé en l'occurrence) ou suer à grosses gouttes dans notre couette, mais la réalité est tout autre. Pendant 120 (longues) minutes, la réalisatrice filme l’intrigue sous 3 points de vue différents, suivant les échelons de la défense américaine (d’abord la "Situation Room" de la Maison Blanche, puis du côté des militaires et enfin, aux côtés du Président).


« Frapper une balle avec une balle. »

Réalisé de façon non linéaire et non chronologique, on revit trois fois la même chose, sous des angles différents et où seuls les protagonistes changent. Le film n’est pas sans rappeler Point limite (1964) de Sidney Lumet, avec Henry Fonda, où il était question d’un bombardier américain qui recevait l’ordre (par erreur) de bombarder Moscou. On retrouve, comme dans les deux films, d’interminables séquences d’échanges entre militaires et les hautes instances américano-russes


Le principal problème ici, c’est que l’on s’ennuie profondément, entre l’absence totale de rythme et de tension (le tensiomètre est à son plus bas niveau, ça me hérissait autant le poil qu’un épisode d’Inspecteur Derrick), on prend son mal en patience, c’est redondant et surtout, ça mène nulle part (la fin bâclée, pour ne pas dire expédiée).


S’il ne fallait retenir qu’une chose de A House of Dynamite (2025), c’est bel et bien son casting qui s’en sort plutôt bien (Rebecca Ferguson, Idris Elba & Jared Harris), mais ça ne sauve pas pour autant le film du naufrage et de la perte de temps qu’il nous a fait ressentir.


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il y a 8 jours

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