Le film, comme une bête sortis de l'univers de Ducournau, accumule et se grossit de séquences disparates, sous le patronage diabolique du film d'épouvante qui organise les moments d'hystérie, de malaise et de fascination morbide. Ducournau a dut être séduite par le fait de faire un film un peu Frankenstein. Mais la recherche permanente de la séquence choc, cohabite mal avec les expérimentations narratives et thématiques que cherche à tisser la réalisatrice. Le film est engoncé dans une plastique trop rigide qui ne laisse aucune place au spectateur. Dommage parce que les thèmes font envie.