5
Danse explosive !
Sur le plan de la mise en scène — visuelle et sonore —, c'est difficile de ne pas s'incliner devant autant de virtuosité esthétique. Il suffit de voir les séquences d'introduction lors de la...
Par
le 11 sept. 2025
132 j'aime
50
Sirāt par Pizza-premium-Chonk
En partant à la recherche de sa fille, un père accompagné de son fils suit un groupe de teufeurs itinérants à travers le désert et les montagnes du Maroc.
Le film s'amorce comme un voyage initiatique où le petit bourgeois grisonnant devra apprendre à faire confiance et à partager auprès du marginal. Cette trame se dessine sur un fond lourd. Une ambiance pre-apocalyptique règne. Des militaires tentent de maîtriser les déplacements. On parle de troisième guerre mondiale. Les provisions sont rares.
La jeune femme que l'on recherche n'a pas fugué puisqu'elle est adulte, nous informe Esteban (le fils). Mais peu importe, les enceintes transforme le malaise en pulsation. Luis (le père) semble prêt à faire une rencontre. On va vers quelque chose.
On va vers... Esteban meurt par accident et son corps finit écrasé en bas d'une falaise. Perdu puis bloqué dans un champ de mines, le groupe est frappé de nouveau par la mort, une fois, deux fois, trois fois. Le voyage initie à l'absurdité plutôt qu'à une rencontre humaniste. Les rescapés finissent sur un train entourés de visages déplacés par la guerre. Aspiré sur une trajectoire rectilingue, sans déviation possible, l'occidental est remis face au réel.
8
Écrit par
Créée
le 19 sept. 2025
Critique lue 3 fois
D'autres avis sur Sirāt
5
Beaucoup de bruit pour rien
Sirat c'est quand même beaucoup de bruit pour rien (au sens propre, comme au figuré). Je ne comprends pas les retours dithyrambiques sur ce film qui n'est qu'une version saharienne du Salaire de la...
Par
le 28 sept. 2025
67 j'aime
16
9
Un Laxe actif ce n'est pas chiant du tout...
Je n'ai qu'une envie, être au 10 septembre et retourner voir "Sirāt" dans une salle qui envoie du lourd au niveau du son, qui me permettra une meilleure immersion à ce niveau que celle connue dans la...
Par
le 26 juil. 2025
65 j'aime
8
Du même critique
4
Critique de Alpha par Pizza-premium-Chonk
Le film, comme une bête sortis de l'univers de Ducournau, accumule et se grossit de séquences disparates, sous le patronage diabolique du film d'épouvante qui organise les moments d'hystérie, de...
le 21 août 2025
1 j'aime
8
Critique de Sirāt par Pizza-premium-Chonk
En partant à la recherche de sa fille, un père accompagné de son fils suit un groupe de teufeurs itinérants à travers le désert et les montagnes du Maroc. Le film s'amorce comme un voyage initiatique...
le 19 sept. 2025
