Oh mais… attendez, ce film est une tarantinade en fait ! une tarantinade pleine de tarantineries (à son insu ou pas…), à savoir des conneries plus ou moins dans tous les sens, avec des personnages azimutés qui se téléscopent avec d’autres tarés et ainsi de suite… tout ça pour récupérer… la chemise ! pas n’importe quelle chemise bien évidemment… et comme ils le disent avec justesse (pour une fois) : pas d’appropriation culturelle, bon sang !
L’histoire (historique) de cette chemise est bien expliquée dans le film, cela étant, et personnellement, j’ignorais cette « légende » ou plutôt ce symbole lourd de sens, cet avatar très étonnant, très édifiant en quelque sorte de l’histoire des Amérindiens.
Mais donc, cette tarantinade en marmelade (sans Tarantignole à la barre) n’est certainement pas la pire des tarantinades bien qu’elle en reprenne les codes (et les conneries ; nota bene : je conspue et conchie Tarantino et toutes les merdes qu’il a commises, cela va sans dire). Parfois, c’est même bien drôle, notamment dans le dernier tiers avec un gros coup de féminisme vindicatif…
Sweeney en serveuse bègue se débrouille bien dans l’ensemble mais elle n’est pas de tous les plans, loin de là. Beaucoup de gugusses sont en effet là et tirent la caméra à eux… presque un peu comme dans une chierie de Guy Ritchie (nota bene : je conspue et conchie Ritchie et toutes les merdes qu’il a commises, cela va sans dire).
Le problème avec toutes ces conneries de tarantineries, c’est la crédibilité… oui, elle est égale à zéro. Et le second problème, c’est la lenteur générale… bien qu’ici, le film fasse moins de deux plombes (heureusement)… mais c’est encore trop. Mais pour finir sur une note un brin plus positive, on notera la belle réalisation : c’est posé, calme et assez élégant dans l’ensemble. Une clarté dans l’action bienvenue et un bon sens du cadre, assurément (bien que l’action… reste rare !).