Brutus aux jeux olympiques

Une adaptation affligé de défauts et "d'acteurs" qui viennent juste faire coucou sans nous faire rire. Car Astérix, où qu'il soit, cela reste comique et le film parvient difficilement à nous tirer des rires, on trouve au mieux quelques moments qui nous esquissent un petite sourire volontaire mais au-delà de ça, rien. Des décors qui sonnent complètement faux, des situations écrites sans inspiration et surtout une pléiade de comédiens qui font un peu tout et n'importe quoi : Clovis Cornillac très très mauvais en Astérix, Alain Delon assez ridicule en César, un Stéphane Rousseau ennuyeux qui devrait apprendre à articuler (et à jouer par la même occasion), Frank Dubosc, Jean-Pierre Cassel, José Garcia, Elie Semoun, tous sont là pour nous faire dire "tiens il est là lui aussi" alors qu'au fond, la plupart ont des rôles qui ne servent à rien. Benoît Poelvoorde est à part, il est à la fois le principal défaut et la principale qualité du film, on en bouffe trop de Poelvoorde mais c'est parce qu'on en bouffe trop que parfois il peut être distrayant. Plombé d'un final assez guignolesque avec des sportifs juste venus prendre un chèque, Astérix aux jeux olympiques est un film plutôt pitoyable où seul émerge à 2 cm du naufrage le personnage déchaîné de Brutus.