Nombreuses sont les adaptations cinématographiques des aventures du célèbre gaulois moustachu… En live-action comme en animation, celles-ci n’ont pas toujours été une réussite. Nos mémoires de cinéphiles sont encore hantées par les souvenirs d’Astérix aux Jeux Olympiques ou Astérix au service de Sa Majesté. Malgré la présence d’Alexandre Astier à la (co-)barre de ce nouveau projet, ces traumatismes artistiques restent tout de même ancrés chez le spectateur. Fort heureusement, il suffit d’une scène pour que tous ces sentiments néfastes disparaissent au profit d’une bouffée d’air frais et d’une part généreuse de franche rigolade.
Il est ENFIN de retour ! Par Toutatis, l’esprit jadis égaré d’Astérix est enfin retrouvé avec cette adaptation qui devrait satisfaire les fans, petits et grands. Astérix – Le Domaine des Dieux est une belle réussite tant sur le plan graphique (dans sa forme 3D) que sur le plan scénaristique. Si la BD regorgeait déjà de moult références et jeux de mots de son époque, Astier, Clichy et leur équipe ont su la nourrir de nombreuses autres venant des films ou séries de ces dernières années, accompagnant le tout d’une BO des plus énergiques.
Côté casting, on retrouve avec plaisir Roger Carel, LA voix d’Astérix pour toutes ses aventures, et Guillaume Briat incarnant un Obélix comme on les aime. Aucune erreur de casting pour ce long métrage : que ce soit Lorant Deutch en petit architecte nerveux, Alexandre Astier en centurion désabusé, Laurent Lafitte en esclave intellectuel, Alain Chabat en sénateur arriviste ou Élie Semoun en chef de cohorte syndicaliste, tous livrent une prestation vocale seyant parfaitement à leur personnage.
Tous ces atouts font d’Astérix – Le Domaine des Dieux une excellente adaptation de l’album d’Uderzo et Goscinny, probablement la meilleure depuis Les Douze Travaux d’Astérix.