Bide aux États-Unis, Ballerina est révélateur d'un manque d'imagination à Hoolywood où c'est déjà le cinquième film en dix ans sur cet univers qui n'est pas non plus d'une si grande richesse même si les auteurs cherchent à en développer la mythologie : un ensemble de sociétés secrètes composé d'assassins et c'est à peu près tout.
Et pourtant, pourtant, l'impact de John Wick est tel que n'importe quel film d'action qui sort aujourd'hui va lui être comparé : Gunpowder Milkshake, Extraction 1 et 2, Atomic Blonde, les Nobody.
Et Ballerina, si on cherche un film avec de la baston quasiment en continu, et bien, il fait le travail pendant deux heures. Et je comprends pourquoi il fait office de référence. Une fois qu'on a évacué les traumatismes d'enfance de la petite, ça n'arrête plus jusqu'au générique final. En prime : John Wick/Keanu Reeves qui vient lui prêter main-forte dans les montagnes et une bataille à coups de lance-flamme assez fun.
Peut-être que Len Wiseman n'était pas l'homme de la situation. J'ai cru comprendre qu'il y avait eu des reshoots sous la direction de Chad Stahelski, le réalisateur habituel des John Wick, des scènes d'action supplémentaires qui ont été tournées par lui. Moi, j'avais bien aimé son Die Hard 4, bien meilleur que Belle journée pour mourir et 58 Minutes pour vivre.