S’entassent les gigognes
Barking Dogs comporte une scène durant laquelle la caméra prend le point de vue d’un chien. L’intrigue a commencé depuis peu, et nous savons que la pauvre bête court le risque de rejoindre...
le 19 mai 2014
40 j'aime
14
Comme dans Parasite, Bong Joon-Ho parvient, lors de ce premier film, à livrer, de façon très fine, une chronique sociale sous un tas d'angles bien loufoques.
Il n'est pas question ici de lutte des classes mais de vie de voisinage au sein d'une énorme cité HLM. Le ton est donc moins grave mais il reste diablement sarcastique. Un peu à la façon d'un Affreux, Sales et Méchants, on assiste au spectacle de salauds de pauvres, se marchant les uns sur les autres, dans un microcosme étouffant. Face aux mal-être respectifs qui les bouffent complètement, on ne peut, cela dit, s'empêcher d'avoir de l'empathie pour eux.
Le récit, viscéralement tragicomique, et finalement assez proche de la réalité, est dynamité par l'injection d'ambiance éclectiques, baroques et super inspirées. Cette représentation de la médiocrité et de l'ennui quotidiens est ainsi agrémentée de séquences où la comédie de situation se mêle à l'horreur craspec, le polar à l'humour débile... Il y a aussi beaucoup, beaucoup de poésie.
Je dois dire qu'à la base, je trouvais Bong Joon-Ho un peu surcoté par rapport à d'autres réals coréens, mais là, il m'a complètement retourné! Et c'est son premier putain de film...
Créée
le 1 mai 2025
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le 19 mai 2014
40 j'aime
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