Billy est un jeune homme qui a crée sa vie à travers des mensonges, des histoires abracadabrantesques, et tout cela au grand dam de sa seule amie, Liz (Julie Christie) qui lui demande de partir avec elle sur Londres.
Précédé d'une incroyable réputation, j'avoue que Billy Liar est un film qui m'a laissé quelque peu sceptique. Alors, j'ai bien compris que c'est un homme qui se couvre de mensonges pour ne pas affronter la réalité, qui refrène son envie de devenir script pour un comique qui s'appelle... Danny Boon (rien à voir !), car il a tout simplement peu de la réalité. Mais ses mensonges prennent beaucoup de place, ils empiètent sur sa relation avec ses proches, ses parents, et il va s'enfoncer peu à peu dans un engrenage infernal, dont la conclusion va être à ce titre glaçante et comme significative d'une Angleterre à la fois claquemurée dans des principes archaïques et son désir de changement via notamment le Swinging London qui s'annonce quelques années plus tard.
Dans ce qui s'approche un drame, je retiens surtout les scènes comiques, l'imaginaire de ce Billy, très bien joué par Tom Courtenay, où il utilise à l'aide de métaphores guerrières ce qu'il pense.