Audie Murphy est venu de l’Est des Etats-Unis à Santiago dans l’Ouest chercher l’assassin de son pere.
Perçu comme un naïf, un pied tendre, par les complices du meurtre - des notables de la ville - il est éloigné vers une fausse piste : on l'envoie à la ville voisine de Diablo pour y affronter un bandit local haut en couleurs, joué par Dan Duryea.
Celui-ci n’est donc qu'un faux coupable, désigné par les vrais malfaiteurs, qui quant à eux restent dissimulés. Il se prend d’amitié pour le jeune blanc-bec, lequel le ramène quand même menotté à Santiago.
Par la suite, Audie Murphy découvrira qui sont les vrais auteurs du crime : le notaire de son pere, allié à un homme de main local, et même le shérif. Or ce dernier est le père de celle qui tombe amoureuse de lui, jouée par Susan Cabot.
Mais avant cela, ces méchants auront comploté avec Jack Elam et ses freres pour le tuer, en vain. (Dans les films de cette époque, on aime toujours se demander dès qu'il apparaît à quel moment du film Jack Elam allait quitter la scène, très mal en point).
Duryea quant à lui, jugé pour ses vrais torts à Santiago (mais pas pour le meurtre du pere de Audie) est libéré grâce à des faux témoignages des vrais assassins en sa faveur, qui veulent ainsi le "tenir". Ce chantage suffira-t-il à le lier à eux contre le jeune Audie ?
Le gunfight final se passe à Diablo, où tous les protagonistes se retrouvent, avec une composition grandiose et sacrificielle de Dan Duryea, qui n’a cessé de rire aux éclats pendant tout le film.
Rire ainsi fut la spécialité de Duryea, attachante, dans beaucoup de films, mais habituellement avec une moindre fréquence que dans ce film-ci.
Et donc nous avons, au bout du compte, un jeune gentil et un repenti contre trois méchants (un tueur et ses deux complices).
Le tueur du père de Audie sera finalement arrêté et non tué.
Mais il reste une énigme : quelle est donc "La promenade sans danger de Diablo » (le titre américain du film : "Ride clear of Diablo ») ? Celle du début ? Mais elle comporte quand même un affrontement à deux (Audie et Duryea)... Ou celle de la fin, qui comporte un affrontement général de tous ? Allez savoir !
(Notule de 2018 publiée en avril 2025)
Remarque du jour : le titre français a évacué cette énigme en faisant un contre-sens : il n' y a aucune chevauchée avec le diable, quel que soit le sens métaphorique qu'on donne à cette expression.
Quelques westerns de Jesse Hibbs :
1954 : Le Défilé Sauvage : 4
1954 : Chevauchées avec le Diable, avec Audie Murphy : 7.
1954 : La Montagne Jaune : 7
1954 : Seul contre Tous.
1955 : Les Forbans.
1956 : L'Homme de San Carlos, avec Audie Murphy : 6
1958 : L'Etoile Brisée, avec Audie Murphy : 7.