Cette suite mériterait un bon préquel !

Après séance – Vu le 2 novembre (J4)


Calmez-vous, je vous sens vous liquéfier d’ici à la lecture de ce titre volontairement racoleur mais qui n’en est pas moins honnête. « Quoi ? Comment oses-tu donner un avis sur le cinéma ? Toi qui dénigres le meilleur film du meilleur réalisateur de tous les temps ? » Ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer. Je vais vous expliquer pourquoi ce Doctor Sleep surclasse son cultissime ainé Shining. En soi, la comparaison n’a pas vraiment de sens, mais elle est malheureusement inévitable avec un tel projet. Déjà en 2013, lorsque le roman sort, celui-ci est analysé à l’aune de son préquel et, la plupart du temps, déçoit. Comment pouvions-nous espérer un destin différent pour son adaptation cinématographique ? Devant en outre tenir la comparaison avec l’un des plus grands monuments du 7ème art, pas que Shining mérite à mon sens ce titre, mais c’est un fait que je peux difficilement nier. Face à l’ampleur de l’héritage, il a tout de même fallu rassembler une sacrée brouette de bolo balls pour financer et réaliser ce projet. A moins que cela ne soit guidé que par la cupidité… Noooonnnn.


Le projet d’adapter Doctor Sleep arrive dans les tuyaux de Warner Bros dès 2014. A cette époque, Mark Romanek est pressenti derrière la caméra, mais le studio hésite à produire la suite de Shining. Faut dire qu’en 2014, une autre pierre angulaire du Cinéma avec un grand C (si cher à Martin Scorsese) avait eu droit à sa suite avec Les trois frères : le retour… Il est probable que la Warner ait craint de rester dans l’ombre médiatique de ce chef d’œuvre. Mais suite au succès critique et commercial de Ça : Chapitre 1 en 2017, les producteurs misent sur un intérêt renouvelé pour les œuvres de Stephen King et réactive le projet. Les clés sont alors données à Mike Flanagan, réalisateur de thrillers horrifiques et initié à l’univers du maitre de l’horreur puisqu’il vient de signer l’adaptation Netflix de Jessie.


Placer un fan de Stephen King à la tête de la suite de Shining, en voilà une idée géniale pour rattraper toutes les latitudes prises par Kubrick en 1980 dénaturant complément le matériau de base. Seulement voilà, Mike Flanagan a ses défauts comme tout le monde, notamment celui de considérer Shining comme l’un des plus grands films jamais réalisés… C’est là que tous les problèmes auraient pu commencer. Comment réconcilier les deux visions de l’œuvre, si diamétralement opposées ? La chaleur de l’écrivain et d’un Overlook en flamme, contre la froideur de la réalisation kubrickienne allant jusqu’à transformer Jack Nicholson en Mr.Freeze. Un grand écart digne de JCVD, parfaitement réalisé.



SUR LE FOND : 9 étoiles



Si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez passé la barrière introductive pleine de mauvaise foi. Je vous en félicite. Je vais tenter d’être « le plus objectif possible » pour la suite mais vous aurez compris que je ne porte pas spécialement le travail de Stanley Kubrick dans mon cœur. Pour ne pas aider, Stephen King fait partie de mes auteurs préférés. J’avais adoré Shining, l’enfant lumière et j’avais pris beaucoup de plaisir à retrouver le petit Danny Torrance, devenu grand, dans Doctor Sleep.


A l’écran comme sur le papier, Danny est désormais adulte. Un adulte détruit par les traumatismes vécus durant son enfance. Après avoir enfermé les fantômes de l’Overlook dans des coffres psychiques, Danny est devenu alcoolique comme son père (probablement LE sujet fondamental des deux bouquins, complètement mis de côté par le réalisateur… Mais nous aurons l’occasion d’en reparler). Ces abus de substances ayant endormi son pouvoir, Danny tente de se reconstruire après avoir touché le fond. Il s’installe à Frazier où Billy Freeman devient son plus proche ami, lui trouve un emploi et le parraine au sein des Alcooliques Anonymes. Son don se réveille en raison de l’abstinence et lui permet de communiquer télépathiquement avec Abra Stone, une jeune fille au shining extrêmement puissant. Si puissant qu’elle parvient à vivre la torture et l’exécution d’un enfant enlevé par le clan du Nœud Vrai, une tribu de monstres nomades se nourrissant du shining des enfants pour vivre éternellement. Abra va alors convaincre Danny de mettre fin à ce carnage.



When I was a kid, there was a place, a dark place. They closed it down, and let it rot. But the things that live there, they come back.



En soi, l’intrigue de Doctor Sleep était assez ridicule avec ces pseudo-vampires en caravanes qui aspirent la vapeur sortant de la bouche des gamins et Danny reconverti en auxiliaire de fin de vie comme le chat Oscar. C’est clair que ça tranchait un peu avec la tension du premier bouquin. Le film souffre un peu de cette saugrenuité, même si on a probablement évité le pire grâce au travail de réadaptation de Mike Flanagan. En effet, dans le roman de Stephen King, Danny rend visite à la grand-mère mourante d’Abra et apprend que celle-ci est sa demie-nièce… Une filiation à la Star Wars, loin d’être utile. Mais s’agissant d’autres éléments, la réadaptation a été contrainte compte tenu des deux versions de Shining, existantes sur papier et sur pellicule. Ainsi, dans le livre, Dan ne retourne pas dans l’Overlook puisque celui-ci a été totalement détruit par l’explosion de la chaudière. Mais il aurait été inconcevable de réaliser une suite à Shining sans se reposer sur l’héritable du film culte, et de son esthétique iconique. Et quelle réussite ! C’est bien, du Kubrick, lorsque ce n’est pas vraiment du Kubrick… Ça m’avait déjà fait le même effet avec Ready Player One, dans une bien moindre mesure évidemment. Mais dans Doctor Sleep, j’ai pris énormément de plaisir à reparcourir les couloirs de l’Overlook, bien bien plus que dans le film original ! Je trouve que l’atmosphère y est bien plus pesante, bien plus inquiétante ici, probablement en raison d’une réalisation moins froide et clinique.


Il y a vraiment eu un très gros effort de la part de Mike Flanagan pour concilier les deux visions de Shining. Pour brosser la team King dans le sens du poil, le titre complet du film est Stephen King’s Doctor Sleep histoire de montrer qui est le patron. La première chambre où Dan accompagne la mort d’un patient est la chambre 217, qui est le véritable numéro de la chambre de l’Overlook hantée par la vielle dame dans la baignoire, avant que Kubrick ne décide de le remplacer par 237. Et puis Doctor Sleep regroupe également quelques clins d’œil aux autres œuvres de Stephen King. Ainsi, Bradley Trevor, le petit joueur de baseball, porte le numéro 19, chiffre ayant une dimension mystique dans les œuvres de l’écrivain (notamment dans la série de La Tour sombre). D’ailleurs, l’idée de créer un multiverse sur les œuvres du maitre de l’horreur n’est pas nouvelle et a notamment conduit à la série Castle Rock, produite par J.J. Abrams et Stephen King lui-même.


Et en même temps, Doctor Sleep se repose énormément sur le film de Stanley Kubrick, que ce soit pour des éléments d’intrigue ou pour créer sa propre identité visuelle et sonore (des éléments de forme que nous verrons un peu plus bas). Il y a des parallèles flagrants avec Shining comme la plupart des scènes dans l’Overlook, à tel point que certain considéreront probablement le troisième tiers du film comme 45 minutes de fan-service immonde. Et puis, il y a des parallèles un peu plus subtils comme le fait que Dan passe son entretien d’embauche dans le même bureau que Jack Torrance dans Shining, où qu’il bouquine à l’hospice le même Playgirl que son père dans le film de 1980. Un véritable tour de force de la part de Mike Flanagan pour réconcilier les univers littéraire et cinématographique de Shining. Ainsi, le film Doctor Sleep est à mon sens, à la fois une bonne suite au film Shining et une bonne adaptation du roman Doctor Sleep. Le tout en se tenant en tant que film.


Grâce à sa durée (2h32), le film a la possibilité de prendre son temps et de développer aussi bien ses protagonistes que ses antagonistes. Danny Torrance, interprété par Ewan McGregor, est évidemment au premier plan. Le petit Danny a bien grandi, et tente de survivre face aux démons de son enfance. Ewan McGregor campe parfaitement le personnage, notamment en début de film lorsqu’il est au plus bas. Cela permet à Doctor Sleep d’aborder des thématiques chères aux deux romans comme l’hérédité ou évidemment l’alcoolisme. Thème central à Shining, l’enfant lumière et Doctor Sleep, son retrait pur et simple du film de Kubrick a cristallisé la divergence de point de vue entre l’auteur et le réalisateur. Le roman traitait les violences conjugales infligées par la monstruosité d’un père alcoolique et sa descente aux enfers jusqu’à son basculement vers la folie. Kubrick a fait de Jack Torrance un homme fou et effrayant de bout en bout, porté par un Jack Nicholson qui fait du Nicholson, une prestation déjantée sans aucune nuance… Stephen King ayant développé une forte dépendance à l’alcool, mais aussi à la cocaïne et aux médicaments jusqu’en 1988 (et donc durant l’écriture de Shining, l’enfant lumière), il est certain que la pilule fût difficile à avaler pour un personnage autant autobiographique.


Concernant la petite Abra, je suis rarement subjugué par les performances d’un acteur ou d’une actrice enfant ou ado, et Kyliegh Curranne ne fait malheureusement pas exception. Même si globalement, nous retrouvons bien la surdouée du shining présentée dans le bouquin, l’actrice ne parvient pas à faire naitre la moindre lueur de tension lorsque cela est nécessaire. Lors de la course-poursuite dans les couloirs de l’Overlook, on a l’impression qu’elle connait déjà parfaitement l’hôtel et qu’elle court tranquillement en faisant un talon-fesses… Et puis, un événement particulier…


L’assassinat de son père par Crow Daddy


… est très vite balayé à tel point qu’il n’a pas l’impact qu’il est censé avoir. Mais il faudrait davantage blâmer ici l’écriture du personnage ou la direction d’acteurs. Quoi qu’il en soit, le personnage permet tout de même un beau message sur l’acceptation et la fierté de ses différences, mais aussi sur la reproductibilité de ce qu’on a vécu.


Le Clan du Nœud Vrai prend une part importante du film, si bien qu’on va suivre les développements parallèles des « gentils » et des « méchants », et notamment de Rose the Hat interprétée par Rebecca Ferguson. L’actrice est franchement efficace en cheffe de clan sensuelle et intrigante faisant tout pour assurer la survie des siens. Une adversaire multi-centenaire qui en va même de son petit commentaire sur la nostalgie. Un truc dans le genre : « Tu ne vas pas faire comme ces ploucs qui n’arrêtent pas de dire que c’était mieux il y a 50 ans ». Ahah, une réplique assez jouissive, même si elle se trouve dans un film qui tente de draguer ces mêmes ploucs pendant deux heures.



Well, hi there.



Dernier point sur les personnages avant de passer aux considérations de forme, le re-tournage des scènes de Shining (ou se déroulant à l’époque de Shining) a nécessité le cast de nouveaux acteurs pour les rôles du film de Kubrick. Ainsi, Carl Lumbly reprend le rôle du cuisinier Dick Hallorann (à la place de Scatman Crithers décédé en 86), Alex Essoe offre en quelques plans une bien meilleure interprétation de Wendy Torrance que Shelley Duvall et Henry Thomas (le petit Elliot dans E.T.) remplace Nicholson dans le rôle de Jack Torrance. Ce dernier, déjà présent dans Ouija, Jessie et dans la série The Haunting, est décidément un habitué de Mike Flanagan. D’ailleurs, ça vaut quoi du Mike Flanagan ?



SUR LA FORME : 8 étoiles



Eh bien ça vaut son pesant d’or car, comme dit plus haut, je trouve qu’il a rendu l’Overlook kubrickien vraiment intéressant et vraiment stressant par sa mise en scène. Et plus globalement, il est clair que l’esthétique de Kubrick est massivement réutilisée, et même bonifiée dans Doctor Sleep.


Pour certains, cela relèvera probablement du plagiat, de l’hommage ou du parasitage opportuniste, mais personnellement, cela démontre les réelles qualités de réalisation de Mike Flanagan. Car il ne se contente pas de reprendre les « gimmicks » de Stanley Kubrick, il les détourne habilement afin d’atteindre ses propres objectifs. Ainsi, on retrouve les plans aériens aux abords de l’hôtel, l’utilisation de la steadycam ou la symétrie des plans. Mais ayant pleinement conscience de la grammaire cinématographique, Mike Flanagan les réemploie pour construire son propre univers et pour formuler ses propres messages. Là où l’utilisation massive de plongée (filmer du dessus d’un personnage) dans Shining illustrait l’emprise de l’hôtel sur Jack ou Danny, Mike Flanagan use de cette même technique pour développer l’aspect fantastique de son récit, notamment durant les rituels du Nœud Vrai, la séquence de projection astrale de Rose the Hat ou les utilisations du shining plus globalement.



Are you running away from something ?



I’m running away from myself, I guess.



Mais évidemment, le réalisateur ne se contente pas de réadapter l’esthétique posée par son ainé. Doctor Sleep dispose de son lot de plans intéressants, jouant fréquemment sur des mouvements de caméras. A plusieurs reprises dans le film, le sujet central sort du cadre afin de rappeler au spectateur qu’il ne maitrise pas le point de vue, tout comme Dan et Abra qui ne maitrisent pas totalement leur don (et la situation qui en découle). C’est ainsi par exemple que la caméra va s’éloigner de Dan en train d’écrire un mot sur son mur, anticipant sa sortie en cadrant la porte, pour finalement nous dévoiler le message inscrit. Il y a également ce plan repris dans la bande annonce (2:04) où Danny glisse sur le sol de sa chambre dont la gravité semble altérée. Même si en regardant de plus près (et notamment le lustre), cela semble être un pur effet de caméra, et non un effet spécial.


C’est la séquence de projection astrale de Rose the Hat qui est probablement la plus… ambitieuse du film en termes d’effets spéciaux. Elle peut paraitre ridicule (comme l’intrigue en général) mais elle est plutôt réussie je trouve. La séquence illustre bien le pouvoir du Clan visuellement, la manière dont fonctionne le « radar à shining » du Nœud Vrai. Et puis elle représente le basculement des forces dans le récit. Rose the Hat part à la chasse sure d’elle et en revient en vrille, blessée. En plus d’être montrés à l’image, ces événements sont également racontés par la mise en scène de Mike Flanagan. Et cela va être l’occasion d’aborder la bande originale du film et plus globalement son identité sonore. Car dans cette scène de projection astrale par exemple, la bande originale composée par The Newton Brothers vient accentuer le basculement.


Le titre Rose traveling commence de manière très calme avec quelques coups de percussions et des sirènes angoissantes. Cette peur, elle est du côté de la proie pour le moment. Proie qui est d’ailleurs localisée à partir de 01:06. S’en suit quasiment deux minutes de faux-calme où prédatrice et proie s’observent, jusqu’à ce que les choses sérieuses commencent à 02:50. La tension augmente d’un coup. Le rythme, marqué par des cymbales chelou et par des chœurs fantomatiques, s’accélère. Gros silence de 3:16 à 3:24, puis le coup de grâce est donné par Abra et Rose the Hat est renvoyée d’où elle vient. Mais la fin de la musique n’a rien à voir avec le calme du début, la peur a clairement changé de camp.


Si la BO est si efficace, c’est parce qu’elle a été composée par des « spécialistes » de l’horreur. The Newton Brothers se sont en effet déjà illustrés dans les autres réalisations de Mike Flanagan et dans d’autres films d’épouvante ou thrillers. Ils signent ici une BO environnante, très présente, parfois seulement avec quelques coups de percussion ou un battement de cœur. Évidemment, l’identité sonore de Shining est également réutilisée, notamment durant le troisième tiers où les protagonistes retournent à l’Overlook. Et comme pour la réalisation, le retentissement des accords iconiques de Shining lorsqu’on retrouve les routes enneigées du Colorado est assez jubilatoire, même pour le Kubrickophobe que je suis.



The world is a hungry place, a dangerous place, and a dark place.



A l’opposé du diptyque Ça Chapitre 1 et 2, Doctor Sleep est un film d’ambiance qui prend son temps. Durant la première heure de film, sa vitesse est davantage ralentie par une succession de paliers temporels. On revient d’abord à l’époque où Danny est enfant, puis au moment où il est au plus bas, on suit ensuite son arrivée à Frazier et enfin, son évolution huit ans plus tard. Des longueurs qui permettent au spectateur de vraiment s’imprégner de l’ambiance, et d’apprécier les décors magnifiques du film. Notamment la chambre de Dan ou l’hôtel vieilli bien évidemment.


Avec un budget modeste de 45 millions de dollars, la Warner surfe sur la mode grandissante des blockbusters faussement « d’auteur ». Malgré l’intérêt des spectateurs pour les adaptations de Stephen King, et le vivier de « vrais cinéphiles » considérant Kubrick comme un demi-Dieu, le destin de Doctor Sleep n’en reste pas moins incertain. Va-t-il suivre le chemin de Joker, autre production Warner, qui s’approche tranquillement de son milliard (j’en doute) ? Ou plutôt celui de Motherless Brooklyn (Brooklyn Affairs en VF) que la Warner va diffuser prochainement sur nos toiles et qui est d’ores et déjà un flop outre-Atlantique ? Seul le temps nous le dira, et en attendant, prenez bien soin de vos démons !


Bonus acteur : NON


Malus acteur : NON



NOTE TOTALE : 8,5 étoiles


Spockyface
9
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le 11 nov. 2019

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