Lionel Mougin a décidé d'ouvrir son film en donnant la parole à Fernando Pessoa : « La vie est ce que nous en faisons, les voyages, ce sont les voyageurs eux-mêmes, ce que nous voyons n'est pas ce que nous voyons, mais ce que nous sommes. »

Fidèle au mysticisme du poète portugais, le film s'attache à démontrer par le biais du fantastique l'importance du passé sur notre présent, la prédominance du rêve pour donner du sens à nos vies. Si le fond est profond, la forme choisie, elle, est légère, et on ressort de là émerveillé, un peu comme si le réalisateur avait pris les traits d'une douce maman "raconteuse d'histoires".

Et un petit "L'Anamour" de Monsieur Serge en boucle sur l'auto-radio, ça ne fait jamais de mal...
takeshi29
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste On y court...ou pas

Créée

le 17 juil. 2012

Modifiée

le 8 août 2012

Critique lue 432 fois

3 j'aime

3 commentaires

takeshi29

Écrit par

Critique lue 432 fois

3
3

Du même critique

Ernest et Célestine
takeshi29
8

Éric Zemmour : " "Ernest et Célestine" ? Un ramassis de propagande gauchiste "

"Ernest et Célestine" est-il un joli conte pour enfants ou un brûlot politique ? Les deux mon général et c'est bien ce qui en fait toute la saveur. Cette innocente histoire d'amitié et de tolérance...

le 15 avr. 2013

282 j'aime

34

Racine carrée
takeshi29
8

Alors, formidable comme "Formidable" ?

En 2010, la justice française m'avait condamné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir émis un avis positif sur le premier album de Stromae (1). La conclusion du tribunal était la suivante : "A...

le 18 août 2013

258 j'aime

34