le 8 oct. 2025
L’aboiement des ténèbres
Il est un temps où la nuit ne se contente plus d’envelopper : elle écoute. Good Boy s’installe d’emblée dans ce temps : la projection devient veillée où la chair du monde vibre sous la truffe...
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J'ai eu la chance de le voir au cinéma et bon sang j'avais tellement hâte.
De la découverte du pitch à la bande annonce, c'est devenu le film que je voulais le plus voir cette année. Et pas déçu une seule fois.
Certes le film n'est pas parfait, et je trouve que le rythme est parfois inégal (même si GOOD BOY est court).
Ne se contentant pas juste d'une simple idée et de ne rien faire avec (voir même de se rater complètement), Ben Leonberg le réalisateur, dont c'est son 1er film, exploite son idée et sait raconter son histoire intelligemment.
Il réussit à faire de son protagoniste canin, un véritable personnage, et livre un vrai film d'épouvante nous offrant des moments de frayeurs inattendus mais parfaitement menés. Réellement angoissant, terrifiant, oppressant, GOOD BOY possède une atmosphère surnaturelle presque onirique (le film se déroulant dans une maison isolée dans la forêt). Mais ce qui frappe avant tout, c'est l'aspect dramatique et prenant de l'histoire. On peut saluer l'interprétation exceptionnelle d'Indy (fun fact, ma 1ère chienne s'appelait Hindy) dont c'est son 1er rôle (mais quel rôle) qui se montre à la fois touchant et vulnérable.
Si cette année j'ai vu des films qui m'ont impressionné, captivé, terrifié, angoissé, tendu, GOOD BOY est peut-être celui qui a coché toutes ces cases. Et même s'il ne sera pas dans mon top 3, je lui réserve une place toute particulière dans mon cœur.
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Créée
le 11 oct. 2025
Critique lue 208 fois
le 8 oct. 2025
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