J'avais beaucoup apprécié PREY. J'avais hâte de voir à quoi ressemblait ce nouveau PREDATOR. Je savais que le design de notre créature qui n'a pas de gueule de porte-bonheur ne faisait pas l'unanimité, moi je m'en fichais, je voulais voir le Predator.Alors roulement de tambour.....j'ai apprécié le film. Certes ce n'est pas un grand film, mais ce n'est pas un mauvais film dans la franchise. En fait BADLANDS est un film d'initiation, nous avons à faire à un Predator faible qui va devoir prouver sa légitimité et devenir le chasseur qu'il est. Le Predator ne fait plus peur, c'est vrai, et il est intéressant de le voir comme un personnage à part entière. Si le xenomorphe reste une menace permanente et ne possède pas de personnalité, le Predator avec tout son lore exploité en comics, jeu et séries pouvait se permettre de ne plus être perçu comme une métaphore.Ici nous sommes dans la thématique du "personnage le plus dangereux sur la planète la plus dangereuse". Et on retrouve tous les codes du mono-mythe et du voyage initiatique de Joseph Campbell: du personnage qui part de rien à la rencontre avec le coéquipier, le guide spirituel, la quête rédemptrice et même la mort du père. Ce que je peux regretter le plus du film, c'est son aspect trop familial, là où PREY restait sérieux et violent, BADLANDS possède un ton trop léger et se déconnecte de son sujet. Même s'il faut reconnaitre que les combats sont plutôt réussis et stylés. En bref j'ai apprécié le film, pas ennuyeux, pas exceptionnel mais tellement mieux que AVP, AVP REQUIEM et THE PREDATOR.