Burne One Down
La chanson de la Burne Retrouver la Burne après tant d'années d'abstinence forcée, c'est chaud. C'est un peu comme retrouver un pote qu'on a perdu de vue sans se souvenir pourquoi. T'es là, souriant...
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le 14 mai 2017
46 j'aime
18
2015 a été marquée par de l'action avec le retour de deux des trois plus grandes sagas d'espionnage : Ethan Hunt (Mission Impossible) et 007 (James Bond). Il ne manquait plus que lui : Jason Bourne. Après trois excellents volets (à revoir) et un spin-off (pas vu à ce jour), la saga fait un véritable come-back avec le retour du réalisateur Paul Greengrass et de l'acteur de la trilogie originale, Matt Damon.
Après dix premières minutes extrêmement décevantes, où les nouveaux arrivants risquent de se perdre (moi-même, ayant peu de souvenirs des précédents, je me suis senti perdu), on retrouve un Jason toujours en cavale, qui gagne sa vie grâce à des combats de rue. De son côté, Nicky Parson pirate les serveurs de la CIA et trouve des informations sur le passé de Bourne. Quoi de mieux pour son retour qu'explorer ce passé ? C'est sans doute un petit coup de marketing pour ceux qui n'ont pas encore vu la saga et souhaitent la découvrir via cet épisode. Vous pouvez donc voir cet épisode sans vraiment avoir vu les autres, mais attention, mieux vaut connaître un maximum d'éléments pour en profiter pleinement.
Le film démarre véritablement avec l'excellente scène de course-poursuite en Grèce, où l'on découvre le nouveau méchant de l'épisode, Vincent Cassel (j'y reviendrai). Après un début décevant, qui fait craindre le pire pour la suite, cette scène donne le ton du reste du film. Jason Bourne respecte évidemment la trame des anciens volets, et le scénario pourrait passer pour du déjà-vu (mais dans ce cas, on pourrait dire la même chose des Bond). Le film est également construit de la même manière : une immense course-poursuite. Cela pourrait expliquer des critiques moins enthousiastes par rapport aux précédents volets.
On retrouve aussi Julia Stiles, le thème "Extreme Ways" (toujours excellent), et Paul Greengrass avec sa marque de fabrique : son type de réalisation. Connu pour filmer avec une caméra portée à l'épaule pour rendre le film plus réaliste, cela peut parfois devenir excessif (surtout dans certaines scènes, notamment les dix premières minutes).
Réputée pour son réalisme, contrairement à Mission Impossible (qui mise sur le spectaculaire et le scénario) ou James Bond (qui mise sur l'acteur et le style du film en lui-même), l'action dans Jason Bourne n'est pas la plus spectaculaire. Cependant, lorsqu'elle est présente, elle impressionne, comme la dernière scène de course-poursuite d'une dizaine de minutes à Las Vegas : une des meilleures de ces dernières années, selon moi. Toute la séquence dans la ville des casinos est tellement réussie qu'elle fait oublier les dix premières minutes. On retient également cette semi-violence qui nous fait lâcher des "aïe" et autres "p*****".
Enfin, on distingue deux intrigues principales : la première, centrée sur Bourne, et la seconde, un duel entre la CIA et Aaron Kalloor (Riz Ahmed), un développeur informatique. Cette seconde intrigue est également bien traitée. On notera aussi un peu d'humour involontaire, notamment avec Vincent Cassel. D'ailleurs, ce dernier campe un méchant étonnamment crédible (sa tête dans le film y contribue !). Son personnage, "l'Atout", est réellement un atout pour le film.
Pour le reste du casting, Matt Damon est toujours aussi bon, Tommy Lee Jones (qui a vraiment pris un coup de vieux) est très convaincant, tout comme Alicia Vikander, l'une des nouvelles étoiles montantes. La séquence finale est vraiment réussie et laisse présager de nouveaux horizons pour la saga, ce que j'espère vivement.
Au final, malgré un début très décevant et un scénario prévisible, Jason Bourne se rattrape avec d'excellentes scènes d'action, une bande originale remarquable (notamment lors de la course-poursuite à Vegas) et un casting très convaincant. On retrouve ce qui faisait le succès des précédents volets, pour le plus grand plaisir des fans. Jason Bourne se souvient de tout (moi, pas vraiment), tant mieux, et vivement la suite.
CinAdri, au plaisir.
21/08/16.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes VUS AU CINEMA !!!, 2016 Objectif 200 films à voir...mais vu qu'au 19 août j'en suis à seulement 75 bah j'annule l'objectif de 200 films et on vise les 110 films (je le sens pas)..., Les meilleurs films avec Tommy Lee Jones, Les meilleurs films avec Matt Damon et Les meilleurs films avec Vincent Cassel
Créée
le 21 août 2016
Critique lue 446 fois
3 j'aime
La chanson de la Burne Retrouver la Burne après tant d'années d'abstinence forcée, c'est chaud. C'est un peu comme retrouver un pote qu'on a perdu de vue sans se souvenir pourquoi. T'es là, souriant...
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le 14 mai 2017
46 j'aime
18
Après une première trilogie cohérente et globalement réussie (on oubliera volontairement le spin-off raté avec Jeremy Renner...), on pensait que le duo Damon / Greengrass volerait vers d'autres...
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le 10 août 2016
41 j'aime
6
Visiblement, L'Héritage de ce bon Jason Bourne n'aura pas eu le succès escompté, surtout au vu du souvenir "anecdotique, sans plus" qu'il a laissé. Et alors que l'on pensait ne plus revoir l'agent et...
le 13 août 2016
28 j'aime
5
Je serai sûrement l'un des rares à le défendre, mais je trouve Les Traducteurs passionnant à suivre. La bande-annonce promettait un film au pitch original porté par un casting lui aussi original, car...
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le 28 janv. 2020
16 j'aime
4
Il y a certains films qui, dès leur première scène, impressionnent et posent les bases de ce qui sera un grand film, et Memories of Murder en est un exemple : il s'agit d'un chef-d'œuvre. Tiré d'une...
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le 21 mai 2016
13 j'aime
9
OUI, c'est un film culte, OUI, tout le monde connaît ce film et quasiment tout le monde l'aime, OUI, tout le monde reconnaît dès les premiers sons le thème du film, OUI, Jack Nicholson est parfait...
Par
le 25 août 2018
12 j'aime
4