Avec Joyful Noise, Todd Graff signe un film animé de bonnes intentions mais lesté par une exécution laborieuse. J'aurais aimé être porté par son énergie et sa générosité, mais le résultat reste en demi-teinte — d’où ma note de 4/10.
Le pitch, pourtant prometteur, se perd dans des intrigues secondaires maladroitement entremêlées. Le film veut tout raconter : tensions générationnelles, difficultés économiques, quête de reconnaissance… mais finit par survoler ses sujets sans jamais vraiment les incarner. L’émotion, que la musique gospel aurait pu amplifier, se dilue dans un scénario prévisible et des dialogues souvent plats.
Côté casting, Queen Latifah et Dolly Parton font de leur mieux, mais leur duo manque d'alchimie et de naturel. Même les séquences musicales, censées être l'âme du film, oscillent entre moments sincères et démonstrations kitsch qui cassent l'élan.
Pourtant, difficile de rester totalement hermétique à l’enthousiasme naïf qui traverse Joyful Noise. L’envie d'inspirer et de fédérer est palpable. Dommage que cette sincérité se noie dans une réalisation fade et une narration sans relief.
En résumé : un film chaleureux dans l’esprit, mais qui, faute d'une vraie maîtrise, finit par chanter faux.