Jurassic World Renaissance présente l'avantage d'éviter une conclusion potentiellement décevante à la saga, telle que Dominion. Cependant, la qualité du film reste discutable. La première critique concerne le manque de profondeur des personnages, qui manquent d'individualité et sont insuffisamment développés. Leur nombre important et leurs caractérisations simplistes nuisent à la subtilité de l'ensemble. Scarlett Johansson, en plus de ça, n’est vraiment pas à son aise en héroïne d’action. On ne croit pas en elle, en sa prestation, et elle se fait voler la vedette par Jonathan Bailey et surtout Mahershala Ali, qui, à mon sens, surnage un peu en terme de présence et d’écriture. L'esthétique du ptéranodon dans le troisième volet révèle une nette amélioration en termes de texture et d'intégration. Jurassic World Renaissance a les mêmes défauts que les précédents, à savoir une photographie beaucoup trop numérique, des décors en fond vert bien trop visibles et des effets visuels aussi douteux que dans le Dominion, avec des choix plastiques pour les dinosaures généralement hasardeux.
De même, le film est également beaucoup trop tendre côté violence, avec très peu de victimes, très peu de sang et cette volonté continuelle de faire des dinos pas vraiment agressifs dans un esprit vraisemblablement progressiste.Outre ce casting tout à fait médiocreje passe sur Rupert Friend en mode Ken de Ken et Barbie. Le film distille un scénario lénifiant. Ok, hormis le premier les scénario des Jurassic n’a jamais été le point fort, les histoires étaient toujours simples et souvent avec des invraisemblances, mais là… C’est réduit au strict minimum par un David Koepp en grève. On ne comprend même pas vraiment le lien entre la mission et l’humanité à sauver… L’univers humains-dinos est toujours aussi grotesque que dans l’épisode précédent, et au fond, tout n’est ici que redite, en moins bien, de tout ce qu’on a déjà vu. Le plus gênant cependant, c’est qu’à la limite si le divertissement avait été assuré, j’aurai été content, mais non, le film dure 2 heure 05 et tu t’ennuies car le rythme est catastrophique ! Tu arrives au bout d’une heure 50 de métrage 'attente de la créature présentée dans la bande-annonce suscite une interrogation légitime. L'ennui ressenti est probablement le point le plus critique. Ce sentiment est dû à un nombre limité de scènes d'action, principalement celles annoncées. La plupart des apparitions de dinosaures ne débouchent sur aucune confrontation, se limitant à un rôle décoratif. Les scènes d'action sont mal conçues, en deçà des précédentes productions, en raison d'éléments invraisemblables et de dinosaures peu captivants.La plus longue scène d’action n’est qu’un plagiat d’une scène du premier Jurassic Park. Concernant le ptéranodon du troisième volet, les améliorations sont notables en termes de texture, d'intégration environnementale, de sensation de poids et d'impact effrayant. "Jurassic World Renaissance" partage cependant les mêmes lacunes que ses prédécesseurs, notamment une photographie excessivement numérique, des décors sur fond vert trop apparents et des effets visuels comparables à ceux du Dominion, avec des choix esthétiques pour les dinosaures souvent discutables. De plus, le film se montre trop indulgent en matière de violence, avec un nombre limité de victimes, peu de sang et une tendance à représenter des dinosaures peu agressifs, reflétant probablement une approche narrative plus inclusive.