Mouais.
À l’image des blockbusters estivaux de ces, quoi, 10, 15 dernières années ? Surtout, à l’image d’une saga qui, comme bien d’autres, peine vraiment à se renouveler… mais qui pressera le citron tant que plusieurs millions de bonnes poires comme moi iront acheter un billet - ce que je n’avais pas fait pour Fallen Kingdom et le Monde d’après mais que j’ai eu la faiblesse de faire pour celui-ci.
Comme souvent, la copie est propre. Les scènes d’attaques de dinosaures sont plutôt prenantes et spectaculaires, le rythme est relativement effréné, la photographie est plutôt jolie - quoi que sans âme…
Dès que l’on commence en effet à gratter, Les échos au premier Jurassic Park se révèlent plus proches du pompage que du clin d’œil. Les personnages, très clichés, ne sont que des prétextes à offrir des scènes d’action au final sans surprise. Ne cherchez pas non plus d’innovation côté scénario, musique ou mise en scène. Le nouveau dino-boss aux airs de xenomorphe est enfin à l’image du projet puisque plus esthétique qu’efficace en tant que prédateur.
On est loin du nanar de Fallen Kingdom et du malaise du Monde d’après, mais ce Rebirth n’a de Rebirth que de nom puisqu’à force d’hésiter entre remake et reboot, la saga ne va nulle part. D’ailleurs rien n’est vraiment installé pour une nouvelle trilogie en fin de film… et ce n’est sans doute pas plus mal !