Legrand malentendu
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Des regards lubriques près de la flamme ardente qui s’agite dans la cheminée, une collection-catalogue des différentes occupations pour milliardaire – et du golf et du planeur et de la plage et ses belles autos toutes brillantes –, des dialogues pompeux, tout cela au service d’une mise en scène bling-bling où foisonne le split screen comme signature en mode automatique : nous sommes devant L’Affaire Thomas Crown et force est de constater que l’escroquerie ne brille guère pas sa subtilité malgré le postulat revendiqué. La musique de Michel Legrand enrobe l’ensemble d’une niaiserie plutôt malvenue, la mise en scène se disperse trop au fil de ses idées tantôt réussies tantôt balourdes ; ce qui pose réellement problème ici c’est que la démarche clipesque n’est jamais motivée, ni par l’intrigue ni par le rythme en réalité plutôt mou de l’ensemble. Le film divertit oui, les acteurs jouent correctement certes, mais il n’y a rien de révolutionnaire là-dedans, et de cinématographique seulement l’enrobage. Un beau paquet pour un objet superficiel.
Créée
le 31 déc. 2018
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