Les mêmes droits pour tous ?
Callahan. Monsieur ? Ne recommencez pas une affaire du genre de celle du quartier de Fillmore, il y a un an. Compris ? C'est contraire à ma politique. Lorsque je vois un adulte du sexe...
le 11 août 2022
64 j'aime
49
Immense succès populaire dans une Amérique traumatisée par la guerre du Vietnam et sujette aux soubresauts de l'agitation étudiante dans les campus, "Dirty Harry" créa une confusion navrante entre le personnage d'Harry Callahan - flic aux méthodes expéditives - et l'acteur Eastwood. Comme pour "French Connection" ou "Bullitt", le but de Don Siegel était pourtant de décrire de manière plus fidèle la réalité quotidienne de la vie des policiers que ce que Hollywood livrait jusqu'alors (ce qui ne l'empêche pas de ponctuer le film de scènes d'action spectaculaires !). "Dirty Harry" reste essentiel dans l'histoire du film policier, installant Clint Eastwood dans sa mythologie, en combinant les influences du western qu'incarnait l'acteur, et en y ajoutant ce sens moral très particulier du personnage de Callahan, directement inspiré du cynisme et du désabusement de Don Siegel lui-même. [Critique écrite en 1983]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les films avec les héros les plus badass, Les meilleurs films de 1971 et Tous les films vus en 1983
Créée
le 7 sept. 2014
Critique lue 366 fois
6 j'aime
Callahan. Monsieur ? Ne recommencez pas une affaire du genre de celle du quartier de Fillmore, il y a un an. Compris ? C'est contraire à ma politique. Lorsque je vois un adulte du sexe...
le 11 août 2022
64 j'aime
49
Quel plaisir de se replonger, 30 ans après une première vision (le film en a lui-même 40...) dans la genèse des films de flics réacs et brutaux, de ceux pour qui le scénario justifie forcément...
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le 17 mars 2011
64 j'aime
2
Apres avoir laissé passer quelques temps entre le visionnage et l'écriture de cette critique je dois bien avouer que quelque chose a muri. Quelque chose qui déjà s'insinuait alors que les notes...
le 25 juin 2012
63 j'aime
10
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
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le 29 nov. 2019
207 j'aime
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Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
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le 15 sept. 2020
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Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
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le 15 janv. 2020
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