Inspirés de fais réels ayant défrayé la chronique au Danemark, L'Ultime braquage, par le réalisateur de Shorta, relate le braquage d'un entrepôt rempli de fric par une bande de malfaiteurs chevronnés emmenée par Reda Kateb.
L'introduction nous met tout de suite dans l'ambiance à travers le braquage d'un convoi de fond filmé en plan-séquence depuis le camion. Tendu, glaçant, il est à l'image de ce que sera le braquage de l'entrepôt proprement dit. Une caméra à l'épaule, un montage nerveux, une plongée au plus près des gangsters bien évidemment sous pression car, même si tout est réglé au moindre détail, rien ne se passe jamais comme on l'avait envisagé.
Mais avant ça, il faut se taper le recrutement des hommes de main, les préparatifs, les alliances, les relations avec leur copine/femme/enfants pas toujours simples. Mais l'attente vaut la peine. Seulement, cent ans de prison à l'arrivée, c'est cher payé. La différence avec la sévérité des peines en France pourrait même presque faire rire pour le coup.