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Paris Mai.
Mai, Mai, Mai Paris Mai... Mai 62 : "Paris était alors une ville si belle que bien des gens préféraient y être pauvres plutôt que riches partout ailleurs". Les témoignages se suivent.. et ne se...
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le 29 oct. 2013
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Le mai Paris
Cela peut rebuter : plus de deux heures d'interviews de parisiens lambda. Pourtant Le joli mai passionne.
Déjà, par l'acuité des questions de l'interviewer, qui pousse régulièrement ceux qu'il interroge dans leurs retranchements, ce qui va de pair avec une certaine malice, qu'on voit aussi à l'oeuvre dans la manière dont opère le montage, en choisissant d'accoler certaines scènes.
Ensuite, par la manière qu'a la caméra de révéler le Paris de cette époque, comme si on y était. On assiste alors à la vue en coupe d'une société. Ici, la caméra capte les taudis sordides de ceux qui n'ont guère de quoi vivre. Là, elle montre un gratte-ciel moderne voisinant avec un monument de style classique. La ville est évidemment un patchwork d'époques et de gens, et de réussir à le montrer aussi sobrement, c'est une réussite.
Et enfin, par la dimension politique, qu'on voit par le montage, mais aussi par les personnes interviewées. Nous sommes, par exemple, en 1962, et questionner un jeune algérien ne peut être neutre.
Document d'époque, Le joli mai se suffirait à lui-même. Mais par ce qu'il révèle, de par les questions qu'il pose, il est aussi un documentaire sur la nature humaine.
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le 29 août 2025
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