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Produit par le couple Obama pour Netflix (excusez du peu !) "Leave the world behind" (improprement traduit "Le Monde après nous") est ce film post-apocalyptique truffé d'éléments, symboles et messages (plus ou moins subliminaux) que tout complotiste digne de ce nom saura aisément reconnaître.


L'atmosphère est pesante (la musique, (trop) envahissante et dark), le suspense puissant, les rôles très bien endossés : on est totalement dedans et les 2h20 passent extrêmement vite.


C'est assez "drôle" que l'ancien président américain (qui doit avoir quelque vague connaissance des secrets méandres de l'état profond de son pays, tout de même) se permette de produire un film qui annonce et développe tant de théories étiquetées "conspirationnistes"... Doigt d'honneur aux "pilules rouges"? Provocation ? Volonté de fictionnaliser des projets pourtant bien réels (du moins, quand on connaît l'agenda 2030, les délires de Bill Gates, Klaus Schwab et du Forum de Davos ?)


Les gens bien renseignés savent que les agents du deep state aiment revendiquer publiquement leurs projets et ne s'en cachent aucunement (c'est ici que j'estime qu'il n'y a aucun "complot", juste des projets à ciel ouvert) : qu'on repense à Macron abordant sur son tee-shirt le logo du (très secret) "Bohemian club", par exemple.


Ici, nous avons un couple de WASP friqués (si heureuse de revoir la belle Julia Roberts, flanqué ici d'Ethan Hawke) qui décide d'aller passer quelques jours avec leurs ados (rivés aux écrans) à Long Island (villégiature de prédilection des "happy few" ayant de la caillasse) dans une superbe maison. D'entrée, bizarrement, le prix de la location est abordable, la plage, déserte. Comme si certains avaient eu une prescience des désastres. Les événements étranges vont alors s'enchaîner à un rythme soutenu : tanker qui s'échoue sur la plage, avions qui s'écrasent (Shyamalan en parle aussi dans son dernier film... Comme une obsession en ce moment), cyberattaques aux auteurs difficilement identifiables (on hurle de rire devant le tract écrit en arabe, ou à l'évocation des Russes ou des Iraniens... Toujours eux !).

Entre deux, les propriétaires de la maison, un père et sa fille vont débarquer, sans qu'on sache s'ils sont vraiment sincères, compte tenu du contexte de fin du monde.


Les gosses de la famille ont des tee-shirts "Obey" (genre 1984) et "NASA" (d'ailleurs, on voit une image de la Lune avec le drapeau américain, sujet ô combien controversé), un tableau indique "Hope comes from the dark", le survivaliste interprété par Kevin Bacon tend des pilules bleues à Ethan Hawke, dont le fils perd mystérieusement ses dents. Bacon mentionne des armes à micro-ondes capables d'agir sur les champs électro-magnétiques (ceux qui ont connaissance de l'ingénierie de programmes tels que HAARP ne seront pas du tout étonnés..), on voit apparaître des animaux symboliques comme le cerf (lien entre le monde vivant et l'au-delà), des flamants rose : la nature sauvage reprend vite ses droits au sein du chaos mais peut aussi être des augures (durant le tsunami de 2004, sur une île isolée proche de l'épicentre, aucun mort n'a été à déplorer car les tribus ont suivi les mouvements de repli des animaux à l'intérieur des terres bien en amont)


Le moment le plus savoureux reste l'échange entre Julia Roberts et le propriétaire (qui connaît du "beau" monde et dont la fille est un parangon de wokisme) autour d'un verre de vin, alors que le monde s'effondre ("Vous ne retrouverez jamais la vie d'avant" nous disait Schwab). Le propriétaire lui raconte qu'il a un riche client lié aux plus hautes sphères du Pentagone qui se rend à des "réunions mensuelles". Quand il lui a demandé de quoi il s'agissait, l'intéressé a répondu : "La cabale maléfique qui dirige le monde." B


Bien sûr, tous les esprits "rationnels" (ou mal informés) diront que c'est de la blague, de la fiction, que si cela était, cela ne serait pas annoncé aussi ouvertement... Mais c'est justement ça, c'est justement LÀ, le machiavélisme que ce caractère parfaitement décomplexé. Allez donc vous pencher sur les réunions Bilderberg et autres Berggruen, voyez si vous trouvez des infos sur ce qui s'y dit... Si vous pensez que les élites sont bien intentionnées, vous êtes soit naïf, soit bête, soit vous y avez un intérêt personnel.


5 chapitres composent le film :

The House ("You'll own nothing and you'll be happy", Davos style) (les voisins s'appellent "Thornes", les épines)

The Curve (la courbe du marché qui annonçait la catastrophe longtemps avant)

The Noise (les radiations sonores /électro-magnétiques qui assaillent les personnages et qui m'ont fait penser à la présence inexpliquée (et inexplicable) d'oxyde de graphène dans certains flacons de sérum anti-covid)

The Flood (la pluie qui se met à tomber.. Il y a longtemps que les gens bien renseignés savent que le programme HAARP sait faire pleuvoir, et massivement)

The Last One (dernier chapitre)


La dernière scène est particulièrement criante : on voit la gamine trouver un bunker de luxe dans lequel elle peut enfin déguster le final de la série Friends.. Le message ? Restez dans la Caverne, demeurez dans le Truman Show, contentez-vous de "pain et de jeux", nous sommes là pour vous divertir pendant que le monde s'effondre... Retour dans le monde du spectacle et du divertissement pendant que la caste s'amuse à dézinguer la population mondiale.


Ainsi donc, après les pandémies et les guerres, il est tout à fait possible que nous subissions des cyberattaques et des black-out électriques. Dans quel but, me direz-vous ? Terrifier la population. Confiner tout le monde. Faire accepter n'importe quoi pour en sortir. (puis, si au passage on peut éliminer quelques millions d'inutiles, c'est toujours ça de pris, non ? Ne sommes-nous pas trop nombreux sur cette terre ?)


On a déjà vu ça, non, en 2020 ? (qui n'était qu'une répétition générale d'un chaos sans doute encore plus grand à venir, un premier test d'obéissance de masse)


Bref, ils sont capables de tout, même de produire un film sur Netflix pour faire croire que leurs projets diaboliques sont de la fiction... Ou pas ?


Qui vivra verra, comme on dit!



BrunePlatine
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le 18 déc. 2023

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