Des drames sociaux comme celui-ci il y en a tous les ans à Cannes, souvent salués par la critique et le public. Après les frères Dardenne ou Jacques Audiard l'année dernière, Asghar Farhadi quitte le sol iranien pour proposer son Passé. Et c'est encore une fois un coup de force.

Le Passé c'est un trio d'acteurs dont leurs personnages se croisent en plein conflit familial, thème de prédilection du réalisateur. Le Passé s’apparente à un cas d'école en ce qui concerne l'écriture. Le film est formidablement bien écrit, toujours avec justesse. Son histoire est toujours bien amenée, avec intelligence. Si bien que les 2 heures passent comme de rien. Farhadi a fait de ce drame social un véritable polar familiale.
La mise en scène est sobre et très respectueuse à la fois des personnages et du spectateur, Farhadi ne montrant pas les moments précurseurs du conflit, il n'impose dès lors aucun point de vue figé au spectateur.
C'est une histoire parfaite et des rôles en or donnés aux acteurs tous magnifiques et saisissants. Mention spéciale pour l'acteur iranien, Bérénice Bejo (impressionnante) et l'ado de la famille (la grosse révélation).

Le Passé ou comment une histoire de famille à priori banale est magnifiée par la mise en scène du réalisateur, le jeu des acteurs et nous passionne grâce à un scénario écrit de main de maître.
Et que dire de ce plan final ? Sublime..
JimAriz
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le 23 mai 2013

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