Un deuxième épisode déjà plus ancré dans ce qui fera le succès de la série : l'apparition de Jason, absent du premier film. Cette séquelle commence donc avec une introduction un peu longuette mettant en scène l'unique survivante du précédent opus, Alice. Des plans lents, un brin de suspense, des flashbacks sur les évènements passés et notre ex-héroïne se fait elle aussi zigouillée par une main inconnue. Presque un quart d'heure après, le film peut réellement commencer...
Tournant de la même manière que Sean S. Cunningham, le réalisateur Steve Miner (producteur associé du premier volet) filme principalement les mains de notre tueur invisible jusqu'à son apparition finale où notre célèbre boogeyman n'a pas encore son fameux masque de hockey mais porte ici un sac à patates. Ainsi, le long-métrage reprend les grandes lignes de son prédécesseur et ne s'en avère hélas pas meilleur et pour cause...
Jason ne demeure pas beaucoup présent à l'écran, les meurtres sont assez rares, peu originaux et mal présentés, Miner ne filmant que brièvement les morts de ses victimes, ajoutant des fondus et des arrêts sur image peu appropriés. De plus, les personnages commencent à être sacrément stupides, chose qui restera aussi une marque de fabrique dans la saga. Au final, moins gore et moins effrayant que Vendredi 13, cette suite a cependant le mérite de divertir correctement, notamment à la fin, sujette à un retournement de situation plutôt agréable.