A décrouvrir...
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le 17 août 2013
Least Among Saints, réalisé et interprété par Martin Papazian, est un projet animé par une évidente bonne volonté… mais qui trébuche dès ses premiers pas. L’ambition de traiter des séquelles psychologiques des vétérans est louable, mais l'exécution, elle, est malheureusement bancale.
Dès les premières scènes, le ton est donné : une narration lourde, des dialogues convenus et une mise en scène sans relief plombent l’émotion recherchée. Le film semble vouloir forcer l'attachement du spectateur plutôt que le mériter naturellement, ce qui finit par créer une distance émotionnelle au lieu de la combler.
Si quelques instants de sincérité émergent çà et là, ils sont noyés dans un scénario téléphoné et un jeu d’acteur hésitant. Martin Papazian, sincère mais maladroit, peine à porter un récit qui manque de subtilité et d’authenticité dans sa progression dramatique.
Techniquement, la réalisation reste propre, mais sans jamais proposer de vision forte ou marquante. On reste en terrain convenu, sans surprise ni véritable souffle.
En résumé, Least Among Saints est un film au cœur immense, mais aux moyens d’expression trop faibles pour réellement émouvoir. Derrière la générosité de l’intention, il reste surtout une œuvre maladroite, qui touche plus souvent par accident que par maîtrise.
Avec une note de 3,5/10, je retiens un projet sincère mais raté, dont l’honnêteté ne parvient jamais à masquer les nombreuses faiblesses d'écriture, de rythme et d'interprétation.
Créée
le 29 avr. 2025
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