Malveillance
Précisons d'emblée que "Malice" appartient au genre du polar-thriller qui fit florès dans les années 90, et pour lequel j'ai toujours manifesté un intérêt certain. Si ce type de film à...
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le 18 déc. 2018
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Malice confirme l’intérêt du cinéaste Harold Becker pour la famille entendue comme réunions d’individus et partage de valeurs en raison soit du sang – voir ici la relation entre mère et fille – soit de solidarités créées, qu’elles soient sentimentales (le couple principal) ou professionnelles (l’université, la médecine). Fait de faux-semblants, il ne cesse de jouer avec les clichés du thriller pour mieux nous surprendre : le mari constitue d’entrée de jeu un suspect idéal, et sa proximité avec les étudiantes appuie sa culpabilité présumée ; de même, le beau et brillant chirurgien apparaît telle l’allégorie de la réussite, exception faite qu’il demeure un cœur à prendre. En cela, le film présente l’intérêt de déconstruire des modèles véhiculés par le cinéma, et par extension par tout récit : nous demeurons les victimes d’illusions qui sont à la fois les nôtres et celles établies par l’artiste, trouvons dans Tracy un double machiavélique qui, elle aussi, s’aveugle à l’image de son voisin souffrant de cécité. Le thème de Jerry Goldsmith raccorde cette entreprise d’illusion par l’image à l’enfance, avec l’utilisation d’une boîte à musique et de chœurs que l’on croirait issus des fêtes de Noël, posant d’emblée l’enfance comme fil rouge d’une intrigue hélas inutilement complexifiée, jusqu’à un finale précipité. Un bon divertissement néanmoins.
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le 26 oct. 2025
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