J'ai adoré !
C'est vraiment très bon, traiter de cette façon le thème du travestisme et de la bisexualité sans tomber dans la facilité, il fallait le faire. La direction d'acteur est impeccable avec une Miou Miou...
Par
le 1 janv. 2019
4 j'aime
À la, non Claire, mais c’est tant mieux, à la Anne Fontaine m’en allant promener, je suis passé directement de Nathalie à Nettoyage à Sec et je n’ai pu, et ne pourrai peut-être jamais plus, dissocier les deux films.
Pourquoi ?
Parce que l’un est trop, sinon le contraire, du moins l’envers de l’autre.
En quoi ?
Dans celui-ci, un couple et un jeune homme, dans l’autre un couple et une jeune fille. Dans celui-ci de simples commerçants dans une ville de province, dans l’autre en plein Paris une gynécologue et un mari gagnant pas mal et voyageant beaucoup. Voyager beaucoup, ce n’est pas du tout le cas du couple de ce Nettoyage, eux, c’est plutôt Noisy-le-Sec ou Vesoul de Jacques Brel. Et dans la maison, on a la belle-mère qui, elle, ne chante pas Trois Petites Notes de Musique comme Judith Magre chez elle dans Nathalie, mais Un Gamin d’Paris, un souvenir ému de Bobino. Et dans le salon, ou plutôt la salle de séjour, la télé n’est pas « cette merde que tu regardes »(Depardieu dans Nathalie) mais des émissions où les gens « étalent leur vie devant tout l’monde » (Berling dans Nettoyage).
Maintenant si on cessait de comparer et qu’on se concentrait sur celui-ci ?
Commençons par le titre. Le titre est excellent. C’est ce que je me dis au commencement et encore plus à la fin.
L’histoire ? Impeccable. Un film autant sur l’abandon que sur les soi-disant « démons » du sexe chez les « oh ! nettes » gens.
Les personnages ? Impeccables. Des principaux jusqu’à la dernière des silhouettes.
Les acteurs ? Impeccable. Avec mention spéciale à Miou-Miou que j’aime « de miou en miou ».
La mise en scène ? Avertissement au lecteur : j’y connais rien ou pas grand-chose, comme le personnage de Merhar dans l’art du repassage quand on lui met un fer en main pour toute la toute première fois. Mais comme ce personnage, il faut que je me lance, donc je dis : R.A.S. à moins que… ce gros plan sur le hublot d’un lave-linge ou cet autre sur l’écran d’une télé où passe une femme qui dit qu’elle est jalouse, on me dise que c’est ça, la mise en scène, monsieur le critique amateur. Ou le fait que la scène où Merhar patine à la patinoire avec l’enfant vienne juste après celle où il fait l’amour avec la maman de cet enfant alors que normalement « on ne patine pas après l’amour » ? Mais ça, ce n’est pas plutôt du montage, monsieur le prof de cinéma ?
Un dernier détail (pour vous peut-être mais pas pour moi) : il y a une scène de sexe vers la fin où Merhar demande, soit « Tu aimes ? » soit « Tu m’aimes ? », je n’entendais pas bien, et là je me suis dit que « Tu aimes » et « Tu m’aimes », ce n’est la même chose, que dans le premier cas on parle de sexe, et dans le deuxième de l’amour.
Morale (après le sexe et l’amour, j’aime bien une morale) « Il faut avoir le cœur bien sec pour qu’un tel film ne vous le nettoie pas. »
Créée
il y a 7 jours
Critique lue 5 fois
C'est vraiment très bon, traiter de cette façon le thème du travestisme et de la bisexualité sans tomber dans la facilité, il fallait le faire. La direction d'acteur est impeccable avec une Miou Miou...
Par
le 1 janv. 2019
4 j'aime
Nettoyage à sec est un film dramatique français réalisé par Anne Fontaine sorti en 1997. Résumé Jean-Marie (Charles Berling) et son épouse Nicole (Miou-Miou) sont un couple de petits bourgeois qui...
Par
le 13 mars 2020
4 j'aime
Inégal est sans doute la définition qui correspond le mieux à la carrière d'Anne Fontaine. Dans la filmographie de cette dernière, « Nettoyage à sec » fait manifestement partie de la bonne catégorie,...
Par
le 30 mars 2018
3 j'aime
Oui, d’abord un peu d’histoire du cinéma. Si dans la Bible, toute cette histoire de paradis perdu commence avec Eve, à Hollywood, mesdames messieurs, toute cette histoire d’un public réclamant...
Par
le 11 sept. 2025
1 j'aime
« Siriusly », si par hasard un gus lit les lignes que j’écris, il n’aura aucun mal à deviner que si j’ai vu ces jours-ci ce film hongrois de ce temps-là, réalisé bien des années avant Jancso et...
Par
le 27 août 2025
1 j'aime
Ce film, c’est un conte et l’action se situe quelque part en Europe. Or si je fais le compte des contes européens qu’on a pu me conter depuis ma plus tendre enfance, le bilan est globalement...
Par
le 15 août 2025
1 j'aime