Label provoc
Pour les amateurs de l’agent le plus beauf de France, le retour aux affaires ne pouvait que réjouir, et il n’y avait pas trop à craindre de voir Nicolas Bedos prendre le relai de Michel Hazanivicius...
le 4 août 2021
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Entre le OSS 117 de Jean Bruce et le remixage de Jean-Francois Halin, Nicolas Bedos s’est dit qu’il n’était pas obligé de choisir.Son ouverture avec un générique à la James Bond rappellant les origines d’Hubert Bonisseur de la Bath et la R12 remplie de Suze creusant la veine parodique de l’espion franchouillard à côté de la plaque cohabitent plutôt bien.Le compromis de Nicolas Bedos n’est donc pas si outrancier mais il pourra rebuter les spectateurs fans des saillies des deux premiers films et adeptes de la franche rigolade.Avec le réalisateur de la Belle époque, il ne fallait pas non plus s’attendre à une continuité mais à une redéfinition du cadre OSS où il pouvait s’exprimer singulièrement.De ce côté là, Nicolas Bedos ne déçoit pas. Avec l’introduction d’OSS 1001, il invite aussi la jalousie et la rivalité chez OSS 117, révélant une part d’ombre bienvenue et démontrant que l’espion n’est plus le seul coq dans la basse cour.Voir OSS 117 avoir une panne sexuelle, être complètement dépassé niveau technologie et vouloir défier OSS 1001 à la course sont également des points de vue inédits sur le personnage. Et Pierre Niney constitue un contrepoint idéal jusqu’au moment où son personnage finit par défaillir stupidement ( la rupture de trop dans le récit). Pour ne pas trop dérouter les amateurs de gag de la franchise, Nicolas Bedos rend encore et toujours à OSS 117 des dialogues lourds et des rires gras. Le seul bémol sur cette aventure en Afrique noire, c’est l’absence d’enjeu véritable avec ce scénario hésitant entre le trafic d’armes russe et un pays revoyant sa géopolitique car les rapports avec la France ne sont plus si satisfaisants.C’est presque trop intellectualisé face aux aventures au Caire et à Rio plus souples et aptes à convoquer la fantaisie dans l’espionnage. Ni complément réussi, apportant sa pâte, ce troisième opus d’OSS 117 a pourtant préféré l’inventivité à la fluidité et c’est indéniablement ce qui lui manque un peu.
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Créée
le 4 août 2021
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