Qu'on se le dise, ce film remplit le cahier des charges demandé par les producteurs. Le ventre noué de ne pas avoir pu profiter du succès de Prey en salles, Disney a demandé au réalisateur de remettre le couvert pour sortir un film à pognon. Je ne peux qu'appeler à la comparaison évidente avec le projet secret de Dan Trechtenberg. La nuance de son amour, de sa maîtrise du support et du divertissement parle de lui-même dans ce dernier projet. Bref, Badlands fait état d'une belle maîtrise de la présentation d'un univers et de l'exploitation de son environnement. Autrement, les personnages accompagnant le Predator n'ont pas de sens et rendent le film ennuyant au possible. Je me suis endormi entre autre, c'est dire la qualité du divertissement : des dialogues. Où est l'action me direz-vous ? Parsemé de ci de là pour contenter notre soif. Le début et la fin la contentent en effet. L'extension de l'univers est quant à lui cohérent lorsque les questions de tribus entrent en jeu. Dommage mais évident de vide. Dan a tout compris à son support depuis Prey et il le prouve, les studios non.