Ou comment montrer un milieu pauvre sans misérabilisme. Fidèle à lui même, almodovar a créé une galerie de personnages plus ou moins fantasques donnant à l'ensemble une légéreté dans la gravité. à ma connaissance très peu de réalisateur arrive à ce résultat. on éprouve de l'empathie pour Gloria (Carmen Maura exceptionnelle) jusqu'à la tristesse et puis la scène suivante il contrebalance avec plus de légéreté. Comme pour dire la vie c'est ça. Tout n'est pas que malheur. Alors évidemment à sa manière, almodovar n'est pas un réalisateur naturaliste ou réaliste. il a son propre univers qui le temps d'une scène devient fantastique, une situation totalement ubuesque. Un film attachant
Misère sans misérabilisme / 20